C’est la question que se pose le plus grand quotidien suisse – Neue Zürcher Zeitung – dans un article (22 mars) qui cite aussi les travaux de l’IREF. Lire.
services publics
Le « big bang » annoncé de la réforme de l’administration a déjà suscité une levée de boucliers de toutes parts. L’objectif du président de la République est de baisser le nombre de fonctionnaires de 120 000 (50 000 pour l’État, 70 000 pour les autres collectivités publiques) sur toute la durée du mandat présidentiel, et d’atteindre un budget équilibré à l’horizon 2022. Pour se cantonner au seul État, 50 000 suppressions de postes sur cinq ans, ce n’est vraiment pas beaucoup : cela représente tout juste 2,09 % de l’ensemble des effectifs de la fonction publique d’État (2 393 millions d’agents exactement), soit environ un effort annuel de réduction de 0,42 %.
L’article de Jean-Philippe Delsol sur la concurrence ferroviaire est publié par le quotidien Les Echos dans son édition du 22 février. Lire.
Nicolas Lecaussin est l’invité (20/02) de Frédéric Taddéï sur Europe 1 pour débattre de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire. Ecoutez l’émission.
Nicolas Lecaussin est l’invité (19/02) de la matinale sur Sud Radio pour débattre de l’ouverture à la concurrence de la SNCF. Ecoutez l’émission.
L’article de Jean-Philippe Delsol sur l’audiovisuel public est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 11 janvier. Lire.
Réformer l’hôpital grâce à la concurrence et au privé
L’article de Jean-Baptiste Boone sur la réforme de l’hôpital est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 14 novembre. Lire.
Lors de sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron a promis qu’il mettrait en oeuvre une véritable révolution visant à ce que l’administration soit dorénavant là « pour conseiller avant de sanctionner[[https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/entreprises]] » ; cette révolution devrait notamment se traduire par l’instauration d’un « droit à l’erreur pour tous ».
Le quinquennat à venir (2017-2022) sera d’une importance capitale pour engager la modernisation de l’économie française et l’évolution de son modèle capitalistique. Pour réformer en profondeur sans grever les finances publiques, l’État ne pourra se passer d’une large amplification du programme de cession des actifs publics entamé par l’Agence des participations de l’État. Même la Cour des comptes préconise dans un récent rapport de redéfinir le périmètre de l’État actionnaire en réduisant les taux de participation au strict minimum.
► 1 750 entreprises ont une participation publique
► La régularité des élections, la pression des médias, des syndicats et de l’opinion publique, et la nature court-termiste de l’État font de lui l’un des pires actionnaires possibles
► L’IREF propose donc la cession progressive de toutes les participations publiques dans les entreprises non stratégiques
► Quelles entreprises, comment faire et quels gains pour l’Etat ?
► La privatisation de France Télévisions par exemple pourrait rapporter environ 910 M€ selon nos calculs.
► La cession des actions de La Poste par l’APE pourrait rapporter à l’État environ 2,35 Md€, tandis que la privatisation totale (APE + CDC) rapporterait environ 3,19 Md€.
Quel paradoxe de voir que pratiquement tous les candidats à la présidentielle proposent encore plus d’Etat dans un pays où celui-ci phagocyte 57 % de la richesse nationale ! Et où nous avons essayé toutes les recettes sauf celle qui recommande moins d’Etat !