En janvier 2018 le gouvernement écrit à Jean-Dominique Sénard, alors président de Michelin, et Nicole Notat, ancienne secrétaire générale de la CFDT, pour leur demander un rapport sur leur « réflexion sur la relation entre entreprise et intérêt général ». La lettre de mission est de nature « fermée ». En effet, on peut y lire les propos suivants :
« Il est aujourd’hui demandé à l’entreprise d’assumer une responsabilité à l’égard de la société… répondre aux défis environnementaux… favoriser l’amélioration du bien-être des salariés sont des buts légitimes que l’entreprise se voit désormais assigner… permettre aux entreprises de poursuivre des buts plus larges que la réalisation du profit… promouvoir une vision du capitalisme plus respectueuse de l’intérêt général et de celui des générations futures. »