Il y quelques mois, l’Irlande a résisté aux pressions du FMI, de Bruxelles et de certains leaders européens (dont Merkel et Sarkozy) qui voulaient en finir avec le taux de 12.5 % sur les sociétés qui faisait du pays un « paradis fiscal » pour les entreprises. Les Irlandais ont tenu bon, et ils ont eu raison. Dans le passé, la croissance irlandaise a été remarquable pendant plusieurs années.
réforme
L’UNPI (Union Nationale de la Propriété Immobilière) vient de lancer une grande campagne dans les médias pour défendre le droit de propriété et protester contre l’envolée de la pression fiscale. L’IREF soutient cette initiative et reproduit plus loin le communiqué de l’UNPI.
Il suffit de voir les chiffres de l’économie américaine pour voir que la relance prônée par les keynésiens ne fonctionne pas. En 2011, la croissance a été 0.4 % et de 1.3 % au premier et, respectivement, au deuxième trimestre. Tout cela après les 800 Mds de dollars injectés dans l’économie.
Dans un article publié il y a quinze jours par l’IREF et repris dans la presse helvétique, le professeur Victoria Curzon Price, administrateur de l’IREF, dénonçait la dévaluation du franc suisse sous la pression des industriels. Elle propose maintenant une réforme alternative : la baisse de l’impôt sur les bénéfices des sociétés.
“Les politiciens américains et européens devraient s’inspirer des idées de l’Université d’été de la Nouvelle Economie”
« Les politiciens américains et européens qui veulent améliorer le futur de leurs pays gagneraient à se familiariser avec les idées éthiques et économiques des participants de l’Université d’été de la Nouvelle économie ». C’est ce que déclare Anne Jolis, membre de l’équipe éditoriale du Wall Street Journal, dans un entretien avec Nicolas Lecaussin.
Déficit budgétaire : l’amendement constitutionnel est une mauvaise solution
Comme en France, un débat pour amender la Constitution afin d’équilibrer le budget est en cours aux Etats-Unis. Une cinquantaine de représentant du Parti Républicain souhaitent cette réforme constitutionnelle. Or, elle est mauvaise. D’abord, cette proposition a déjà été rejetée plusieurs fois, en 1936 et en 1997.
Le leader de la droite espagnole, Mariano Rajoy, souhaite s’inspirer des exemples canadiens, suédois et polonais en appliquant la « thérapie de choc » dans son pays en cas de victoire aux élections de mars 2012. Libéralisation du marché du travail en facilitant les licenciements, baisse massive des impôts, ouverture de la concurrence de plus secteurs de l’économie encore sous l’emprise de l’Etat sont les principales directions de son programme.
Professeur à l’Université de Genève, Victoria Curzon Price, administrateur de l’IREF, donne un nouvel éclairage à l’affaire de la concurrence fiscale entre cantons qui s’articule avec l’analyse de Jean Philippe Delsol. Au fond, Bruxelles n’aime pas que le peuple soit le vrai détenteur du pouvoir fiscal !
Dans les Cahiers qui viennent de sortir sous le titre « Quelles réformes pour sauver l’Etat ? », nos économistes s’emploient à trouver les solutions pour qu’on puisse faire appel à Keynes. Ils préconisent une augmentation des prélèvements et l’introduction d’une taxe carbone européenne. Cette nouvelle fiscalité au service, bien entendu, de l’économie française, serait chapeautée par un Conseil des finances publiques.
En France, l’équilibre du budget passe pour une priorité absolue. Comment l’obtenir ? En augmentant les impôts, pense la classe politique. Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, rappelle l’histoire de la fiscalité aux Etats-Unis : la hausse des impôts n’a jamais augmenté les rentrées fiscales.