La Poste britannique n’a pas attendu la privatisation (il y a six mois) pour se réformer. Depuis 10 ans, plus de 50 000 emplois ont déjà été supprimés et 1…
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L’article de Nicolas Lecaussin publié par La Revue Parlementaire (avril) rappelle les réformes faites par la plupart des pays européens et le fait que la France préfère le statu-quo malgré…
180.000 ! C’est le nombre de fonctionnaires qui seraient à supprimer en France si notre gouvernement voulait s’aligner sur celui de Matteo Renzi, Premier ministre italien. En effet, celui-ci vient…
Pascal Salin est depuis toujours le guide de la pensée libérale française, parce qu’il a fourni par ses écrits – l’explication du libéralisme. Son livre magistral, Libéralisme, décrit avec clarté et conviction la consistance de ce courant de pensée, dont les dimensions philosophique et morale valent la dimension économique.
Il n’y a pas meilleur agent de publicité pour la (mauvaise) image de la France que notre ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Lors d’une déclaration à la radio, il…
Les réformes Hartz font partie d’un ensemble de mesures prises par le chancelier (social-démocrate) Gerhart Schröder entre 2003 et 2005, qui ne concernent pas uniquement la flexibilité du travail. Il y a eu aussi d’autres mesures fiscales, sociales et réglementaires qui ont permis à l’Allemagne de sortir de la crise et (en particulier) de réduire le chômage à moins de 6 %. Cette mise au point est faite par Alexander Fink, de l’Université de Leipzig et directeur du développement de l’IREF en Allemagne.
Tôt ou tard en France il faudra bien diminuer les dépenses publiques (57 % du PIB, record européen). Dans cet exercice la Suède et le Canada sont des exemples. Les ministères ont implosé, la fonction publique a été réduite et le recours au secteur privé s’est généralisé. En France on commence par créer un « Conseil stratégique » : on n’ira pas très loin !
Il n’est pas interdit aux pays naguère socialistes d’alléger le poids de l’Etat et de réduire drastiquement la fiscalité, notamment sur les entreprises. C’est ce qu’ont fait la Suède et le Danemark, où le chômage est bien plus faible qu’en France.
Au moment où la France refuse toute réforme « systémique » et s’accroche à un système par répartition en train d’exploser, d’autres pays ont choisi la capitalisation, pour une part dominante (Suisse) ou subsidiaire (Allemagne). La transition est bloquée en France pour des raisons corporatives (privilèges des régimes spéciaux), voire idéologiques.
Faut-il soutenir le marché parce qu’il serait plus efficace et plus conforme à une sorte de nouveau contrat social destiné à maximiser le bien-être général ? Non : le marché doit être défendu parce qu’il est juste, fondé sur la liberté et la propriété privée. Toute approche conséquentialiste est un piège pour les partisans du libre marché et face à la crise elle a semblé légitimer un surcroît d’interventionnisme et une nouvelle vague de réglementations. Ces thèmes font l’objet d’un colloque tenu à Turin le 30 janvier et donnent le contenu de la présentation du Professeur Enrico Colombatto, Directeur de la recherche de l’IREF.