Dans un système social aussi généreux que le système français, dans lequel les prestations sociales représentent un tiers des richesses créées, il semble tout à fait normal de se donner les moyens de lutter efficacement contre la fraude : des milliards d’euros sont en jeu.
réforme
Le président du MEDEF, Pierre Gattaz, a eu l’énorme courage de proposer que la France sorte de la Convention 158 de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) qui interdit de licencier un salarié sans motif. Bien entendu, cette proposition a déclenché l’ire des syndicats malgré l’argumentation du patronat qui démontre que la suppression de ce frein pourrait créer des centaines de milliers d’emplois. Mais quelle est la réalité de cette Convention et comment ça se passe dans les autres pays qui ne l’ont pas signée ?
Dans son dernier rapport sur les professions réglementées daté de mars 2013 (mais courageusement dévoilé beaucoup plus tard par le Gouvernement et publié seulement fin septembre 2014 !), l’Inspection Générale des Finances (IGF) dénonce chez ces professions “les niveaux élevés de rentabilité, de revenus et des évolutions qui ne trouvent, dans certains cas, pas d’autre explication que la réglementation en vigueur”. Et le rapport de détailler par la suite ce que visiblement il considère comme autant d’abus pour les 37 professions qu’il examine. Pour notre part et pour nous en tenir à l’expérience qu’ont pu nous apporter plus de 30 années d’exercice continu et conjoint des professions d’expert-comptable, de commissaire aux comptes et d’expert-judiciaire, nous restreindrons notre champ d’observation aux seules professions libérales. Nous reprendrons donc un par un chacun des quatre principaux griefs de l’Inspection Générale des Finances, strictement reproduits mot pour mot (cf. synthèse page 1 du rapport), avant de les confronter à notre propre vécu et à notre expérience interne de l’exercice prolongé d’une profession libérale.
Les professions réglementées doivent choisir l’indépendance
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié par le quotidien Les Echos dans son édition du 5 novembre.
Midterms : pourquoi Obamacare a coûté cher aux démocrates
L’article de Lucas Léger, chargé d’études à l’IREF, est repris (5 nov) par le site d’information Figarovox. Lire l’article.
Etats-Unis : les élections de mi-mandat entre la leçon démocratique, le rebond économique et la catastrophe Obamacare
Dans quelques jours auront lieu les élections de mi-mandat aux Etats-Unis. D’abord, il faut souligner le caractère profondément démocratique de ces élections qui invitent les Américains à se prononcer sur leurs élus à la moitié de la législature et aussi pour donner une majorité au Président ou bien pour lui en enlever une. Les élections de mid-term font partie d’une série de pratiques américaines qui, malheureusement, n’existent pas en France : référendums d’initiative populaire, associations et think tanks, Tea Parties, recalls (sessions extraordinaires) et élections de mid-term.
Jean-Philippe Delsol, Président de l’IREF, a cosigné cette Tribune publiée par le site d’information Figarovox le 22 octobre. Lire la Tribune.
Fidèles à leur code de l’honneur et à la discipline, les militaires sont les cibles préférées des gouvernements peu courageux, qui veulent montrer de la bonne volonté à faire des économies, sans se risquer dans des réformes de structure ambitieuses.
Non seulement les militaires permettent à François Hollande de redorer son blason de chef de guerre aux yeux de la communauté internationale, mais en plus, n’ayant pas le droit de grève, ils obéissent aux ordres sans jamais descendre dans la rue. Cible docile, défouloir facile, pour opérer d’obscures coupes budgétaires.
Pour une fois, c’est la France qui mène face à l’Allemagne… Il s’agit en effet du nombre de ministères : 6 de plus en France ! Car en Allemagne, il…
Sécurité sociale : des économies de bouts de chandelle et toujours pas de réformes structurelles
Un réforme structurelle permet de modifier le cadre, les fondements de ce à quoi elle s’applique, un peu comme l’on renforcerait les fondations d’une maison. Pour filer la métaphore, les économies de bouts de chandelle proposées aujourd’hui, s’apparenteraient davantage à un coup de peinture sur des murs déjà décrépis. Ainsi, sans réforme de structure, le Maison Santé risque de s’effondrer, les artifices ponctuels ne suffisant plus à en dissimuler les fissures.