Parmi à peu près les 500 niches fiscales de France, 189 concernent l’IR (impôt sur le revenu). C’est ce qui explique aussi que l’IR ne représente que 9 % des…
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Avec les discours creux et souvent soporifiques de nos politiques, on savait depuis longtemps que l’éloquence avait déserté les bancs du Gouvernement, tout comme ceux du Parlement d’ailleurs. Le dépouillement des lois, décrets, règlements et circulaires, avait achevé de nous convaincre que notre personnel administratif n’était pas en reste et que ce qui se conçoit mal en haut s’écrit le plus souvent confusément en bas, avec notamment une sorte de peur panique d’être compris à première lecture, un travers administratif très français qui ne distingue pas d’ordinaire les intelligences les plus vives. On croyait ainsi avoir touché le fond, quand sans crier gare et à l’occasion de la dernière réforme des programmes des collèges, l’Education Nationale s’est brusquement mise en tête de nous révéler la richesse cachée de tous ses trésors et le génie puissamment créatif de ses penseurs d’élite.
Réforme de la politique familiale : il faut stopper cette politique de redistribution !
La question démographique sera au cœur des enjeux économiques de demain. En effet, si l’indice moyen de fécondité était de 1,59 enfant par femme en 2013 au sein de l’Union européenne, les disparités internationales sont immenses. Le taux de fécondité joue un rôle essentiel dans le renouvellement des populations et le soutien générationnel des populations vieillissantes. Un pays développé avec un fort taux de fécondité et des bonnes conditions sanitaires pèsera davantage dans le paysage économique mondial qu’un pays où la natalité n’est pas suffisante pour compenser la mortalité et et où le solde migratoire est déficitaire.
La Gauche n’aime pas davantage les fourmis, que les vraies réformes économiques
On vient donc de l’apprendre: parmi les 14 mesures destinées à permettre au budget de l’Etat de réaliser quelque 14,5 milliards d’euros d’économies en 2016, les établissements d’enseignement supérieur vont à nouveau monter en première ligne. Déjà pour cette année 2015, 97 millions d’euros (96,6 exactement) seront ponctionnés sur 11 universités, une bonne vingtaine d’écoles d’ingénieurs et une dizaine d’autres grandes unités touchant à l’enseignement supérieur, qui représentent ensemble un peu plus d’un tiers des établissements œuvrant dans le secteur. Le tort de ces “bourgeois de Calais”? Oser présenter dans leurs comptes un fonds de roulement supérieur à 65 jours de fonctionnement, ce qui en bonne gestion socialiste, formatée au déficit permanent et aux flux tendus, est une faute lourde et inexcusable.
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 15 avril.
L’Etude de l’IREF consacrée à la réforme des écoles britanniques est présentée par Yann Le Galès dans sa Chronique du Figaro Economie (7 avril).
France vs Allemagne : 85.6 Mds d’euros de déficit contre 18 Mds de surplus
Les réformes ça paient. Une nouvelle preuve en est fournie par les chiffres du déficit public en Allemagne et en France. D’un côté, 18 Mds d’euros de surplus budgétaire, de…
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié dans Le Figaro Magazine du 3 avril.
L’article de Jean-Philippe Delsol consacré à la réforme fiscale en France et à l’introduction d’une Flat tax est publié par le quotidien l’Opinion (1er avril).
A l’heure où dans de nombreuses villes, la rue a commencé à bruire de la grogne des retraités qui protestent contre le blocage de leurs pensions sur plusieurs années, il est opportun de se poser un certain nombre de questions sur les particularités qui fondent pour le secteur privé notre système de retraite par répartition. Ce système est chez nous dominant et même quasi-exclusif tant pour la retraite de base que pour les régimes complémentaires, alors que depuis longtemps la plupart des autres pays comparables ont sagement préféré introduire une dose significative de capitalisation, selon le vieux principe de sagesse financière qui veut qu’on ne met pas tous ses oeufs dans le même panier. A l’inverse donc, la France, elle, a tout misé ou presque sur le choix de la répartition en figeant indéfiniment une option arrêtée au sortir de la seconde guerre mondiale.