Jeudi 23 juin, le groupe Génération Entreprise – Entrepreneurs Associés qui comprend plus de 160 parlementaires a remis à Nicolas Sarkozy, président du LR, le Livre Blanc intitulé « La croissance d’abord ! ».
réforme
L’Italie, l’Espagne et la Roumanie : ces trois pays ont plusieurs points en commun. Ils ont été parmi les plus touchés en Europe par la crise de 2008. Pourtant ils affichent aujourd’hui une croissance économique solide. La raison ? Des réformes politiques courageuses et douloureuses afin de redresser leur marché du travail. Leurs gouvernements n’ont pas reculé devant les protestations sociales. Et s’ils inspiraient nos dirigeants ?
4 pages sur 298 pages : c’est tout ce qui est consacré à la réforme des retraites dans le dernier ouvrage de Jacques Attali : 100 jours pour que la France réussisse. Et des propositions qui montrent que l’auteur n’a rien compris aux problèmes des retraites en France.
D’après les récentes déclarations du premier ministre, de nombreuses modifications ont été apportées au projet du loi sur la réforme du droit du travail. Si le texte complet n’a pas encore été dévoilé, le gouvernement semble avoir reculé sous la pression des syndicats non représentatifs. Pourtant, pour faire accepter la loi El Khomri, le gouvernement devrait tout simplement dire la vérité : ces réformes ont marché ailleurs en Europe !
IR et Retenue à la source:
12 points pour comprendre les enjeux !
Quand au bout de trois ans avec pour seule réforme véritablement visible, le mariage pour tous, le Président de la République s’aperçoit de l’inanité de son bilan qui voit la dépense publique ne cesser de croître de concert avec le chômage et l’endettement de la Nation, il s’inquiète tout à coup du caractère déplorable de son image dans l’opinion. Il est vrai que les changements promis par le candidat sont loin d’être au rendez-vous: à peine bouclée, la prétendue réforme des retraites révèle déjà ses insuffisances, le dialogue social s’est perdu dans les sables de la médiocrité de ses interlocuteurs, la confiance a disparu depuis le matraquage en règle de l’entreprise et des classes moyennes, la haute finance siège sans désemparer dans le Gouvernement et la grande réforme fiscale promise n’a toujours pas vu le jour, car l’usage répété du 49-3 sur la loi Macron montre qu’au sein même de la majorité, elle ne réunirait pas les suffrages nécessaires. Alors, puisqu’on ne peut plus rien faire de sérieux et de substantiel, il reste les artifices de la communication et là nous avons affaire à des maîtres. Il faut trouver une “grande” réforme la plus creuse possible et qui donne l’illusion du changement, sans qu’au fond rien ne bouge ou presque. Bien mieux en laissant entendre que cette réforme pourrait préparer l’avènement ultérieur d’une CSG progressive, on a le marqueur de gauche de nature à apaiser les “frondeurs”. En dépit des réticences des services de Bercy, en dépit aussi des nombreuses réserves du Conseil des Prélèvements Obligatoires (citée par abréviation C.P.O ensuite), cette réforme, c’est tout simplement la généralisation de la retenue à la source (RAS également citée par abréviation ensuite) dont on reporte cependant la première application en 2018, après la fin du mandat en cours, car on ne saurait être trop prudent. Mais si l’annonce a bien été faite, on est encore loin aujourd’hui de connaître dans le détail l’économie du texte et le citoyen peine à se faire une idée précise des enjeux en cause, des options ouvertes et de leurs conséquences. C’est le but de cette étude de donner au lecteur dans le débat qui s’engage et pour les mois à venir les clefs d’une réflexion personnelle et documentée, qui le garde tout aussi bien des écueils des simplifications abusives que des excès d’annonces médiatiques trop souvent mal contrôlées.
La crise de la dette publique en Grèce devrait faire prendre conscience au gouvernement qu’il faut arrêter les mesures nécessaires tant qu’il en est encore temps. Incapable de rembourser, mardi dernier, les 1,6 milliards d’euros empruntés au Fonds monétaire international, la Grèce est le premier exemple historique d’un défaut de paiement d’un pays membre de l’Union Européenne auprès de l’institution internationale. Le gouvernement d’Alexis Tsipras refuse de céder aux exigences de réforme des créanciers et a choisi à la place d’organiser un référendum dimanche 5 juillet sur les exigences du plan d’accord proposé par la troïka lors de la réunion du l’Eurogroupe du 25 juin. Cette situation dramatique doit nous faire repenser le problème de la dette en France : si on ne veut pas se retrouver dans cette situation, il est urgent de mettre en place les mesures nécessaires pour réduire l’endettement public !
On ne cesse de parler de la Grèce et, à l’heure à laquelle cette Lettre est envoyée, le résultat du référendum sera probablement connu. La sortie ou non de l’euro, le problème de la dette, l’impact en Europe et en France sont les sujets les plus fréquents dans les média et chez les spécialistes. Il existe néanmoins un aspect qui est en grande partie occulté. Le comportement des décideurs politiques et d’une partie des Grecs est inexcusable par rapport aux autres pays européens qui ont fait des efforts drastiques pour respecter les consignes de Bruxelles. Il s’agit surtout de l’Espagne, du Portugal et de l’Irlande.
En abordant les questions aigues du chômage, de la reconversion des seniors ou encore de la gestion des ressources humaines dans les supermarchés, le dernier film de Stéphane Brizé, La loi du marché, nous promet une véritable critique sociale du fonctionnement de l’économie capitaliste. Mais le film se trompe de cible en omettant de s’attaquer aux véritables causes des maux de l’économie française.
Le chiffre de l’IREF concernant l’ISF destructeur de capital est cité par la revue Entreprendre dans son numéro du mois de juin.
L’un des derniers Avis du CESE (Conseil économique, social et environnemental) s’intitule : « Une école de la réussite pour tous ». Le rapporteur de l’Avis est Marie-Aleth Grard, photographe et Vice-présidente de ATD Quart Monde, et membre du Conseil supérieur des programmes. Que nous dit cet Avis : que « l’Ecole n’arrive pas à atténuer les inégalités », qu’il est «essentiel de se préoccuper de la réussite de tous » et qu’il faut « permettre à tous les enfants, à tous les jeunes de devenir un jour des citoyens dans une démocratie, pleinement insérés dans la société ». Avec ce piètre constat et ce maigre programme de réforme, l’Avis rassemble des exemples “d’expériences pédagogiques” de plusieurs écoles françaises, surtout celles où l’on travaille le moins, et où l’on réserve davantage la parole aux élèves qu’aux enseignants !