L’English Touring Opera (ETO), qui regroupe des musiciens indépendants pour des tournées dans le Royaume-Uni, a décidé de renvoyer quatorze de ses musiciens, dont certains ont vingt ans d’ancienneté, parce…
Progressisme
Le Parlement européen se convertit au véganisme et veut taxer la viande
Des eurodéputés planchent actuellement sur un projet que l’on pourrait qualifier de nouvelle TVA alimentaire. En effet, ils souhaitent affranchir les fruits et légumes de la TVA. En revanche, ces…
Cancel culture : réécrire l’histoire est absurde, il faut la compléter
En Californie, une nouvelle statue sera bientôt remplacée. Saint Juniperro Serra, missionnaire s’étant battu contre les abus sexuels subis par les indigènes et ayant demandé grâce pour un condamné à…
Au Canada, les autodafés sont de retour. Une grande « épuration littéraire » a eu lieu dans les bibliothèques d’un groupe scolaire catholique francophone en Ontario. 5 000 livres destinés…
A qui profite la contraception gratuite jusqu’à 25 ans ?
Après les 15-18 ans, ce sont désormais les 15-25 ans qui vont se voir rembourser leur contraception hormonale par l’Etat. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, justifie ce surcoût…
FIGAROVOX/TRIBUNE – Alors que les États-Unis finalisent leur retrait définitif d’Afghanistan, Nicolas Lecaussin, directeur de l’IREF, affirme que la crise afghane n’est pas le seul élément qui entache le bilan du président américain.
Le Centre européen pour la justice et le droit (CEJD) a publié un rapport, en mai 2020, sur les conflits d’intérêts au sein de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Il dénonçait l’entrisme de nombreuses ONG progressistes, notamment l’Open Society Foundations de George Soros. Nous avions fait connaître à nos lecteurs la teneur de ce rapport dont les conclusions n’avaient été que peu relayées par la presse française. Début août, le CEJD a publié un nouveau rapport, qui dénonce le financement occulte, à la limite de la corruption, des experts des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme par quelques fondations privées.
Il y a quelques jours, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a annoncé la formation d’un panel de pays pour enquêter, durant une période de trois ans, sur…
Saviez-vous que le grand philosophe pragmatiste américain John Dewey (partisan d’une « appropriation collective des moyens de production »), Lord Keynes (qui plaidait pour un « contrôle des mécanismes économiques par l’État ») et le philosophe John Rawls (pour qui « les talents supérieurs sont un atout » à utiliser par l’État afin de réduire les inégalités) sont désormais non seulement à considérer comme d’éminents penseurs libéraux, mais mieux encore les seuls à véritablement l’être au XXème siècle ? Et vous doutiez-vous que « l’orientation socialisante du libéralisme n’a fait que se renforcer au cours du XXème siècle », que dans la confrontation entre le « libéralisme planificateur » de John Dewey et le « collectivisme libre » de Walter Lippmann en 1925/1940, ce sont « deux conceptions opposées du libéralisme qui vont s’affronter », et accessoirement enfin que « le libéralisme ignore la société et est indifférent aux valeurs » ? Extraits de Il faut s’adapter – Sur un nouvel impératif politique (Gallimard), La fin des libertés – ou comment refonder le libéralisme (Robert Laffont) puis… Contre le libéralisme (Éditions du Rocher), trois ouvrages parus début 2019 et respectivement signés de Barbara Stigler, Monique Canto-Sperber et Alain de Benoist, ces « scoops » sont bien entendu autant d’assertions arbitraires qui, déplaçant le libéralisme sur la gauche du prisme idéologique en le teintant fortement d’étatisme et de collectivisme, contredisent l’historiographie libérale qui faisait consensus jusqu’à l’orée des années 2000.
Comment le politiquement correct est en train de tuer la pensée critique (et avec elle le libéralisme)
La force – et en même temps le point faible – de la pensée libérale est d’être imprégnée de doutes, ce qui l’amène, dans un perpétuel mouvement, à remettre constamment en question ce qui semble être ses points forts.
Si ce n’était pas une contradiction intrinsèque, on pourrait dire que la pensée critique est naturellement libérale, puisque équivalente à la liberté de pensée. Contradictoire parce que l’une des essences du libéralisme est de ne pas revendiquer le monopole de la vérité, quel que soit le sens que l’on souhaite donner à ce terme.
Cela ne veut en aucun cas dire que la pensée libérale serait une sorte d’éclectisme insipide, essentiellement dépourvu de principes et adaptable selon les circonstances.