Dans une Lettre adressée au Procureur de la République, l’IREF demande l’ouverture d’une enquête concernant la déclaration de patrimoine de Monsieur Emmanuel Macron.
Présidentielle 2017
L’article de Nicolas Lecaussin sur le « grand débat » est publié (5 avril) par le site du Figaro . FIGAROVOX/TRIBUNE- Pour Nicolas Lecaussin, la plupart des candidats ont développé durant le…
Emmanuel Macron entend être un président qui préside, et surtout pas, affirme-t-il dans son programme, qui intervient « sur tout et partout ». Au contraire, il veillera « à ce que l’énergie citoyenne, l’expérimentation, l’innovation, les initiatives émanant du terrain participent à la modernisation de notre pays ». Sauf que concrètement, les mesures que le candidat Macron souhaite mettre en œuvre ne sont pas dans cet esprit. C’est là que le bât blesse. Prenons quelques exemples.
Suite à notre article sur les déclarations de patrimoine de M. Emmanuel Macron, nous avons reçu de très nombreux témoignages et observations.
Macron, Hamon, Mélenchon : individualiser l’impôt pour mieux surtaxer !
Trois des candidats à l’élection présidentielle proposent de supprimer ou de rendre optionnel le quotient conjugal et, partant, d’individualiser l’impôt sur le revenu. Officiellement pour encourager les femmes à travailler et pour simplifier cet impôt, officieusement pour mieux surtaxer les contribuables.
Les récentes propositions fiscales d’Emmanuel Macron sont manifestement empreintes de l’idéologie anti-propriétaire prônée par Thomas Piketty et France Stratégie : si bien que les propriétaires devraient, dès à présent, légitimement s’inquiéter de l’instauration d’une politique fiscale visant à les surtaxer.
ISF : pourquoi la plupart des candidats refusent-ils de l’abolir ?
L’ISF constitue un fardeau moral et économique pour la France, et pourtant son abolition ne fait aucunement consensus parmi les candidats à l’élection présidentielle. Comment l’expliquer ?
Il y a une omission grave dans la déclaration de Monsieur Macron, tant d’ailleurs dans celle du 24 octobre 2014 que dans celle déposée le 16 mars 2017 ès qualités de candidat à l’élection présidentielle. Pour l’IREF, c’est une omission de plus des trois quarts du patrimoine. Il serait temps que la justice s’en occupe avec la même célérité que pour d’autres candidats.
A l’exception notable de François Fillon, aucun des candidats à l’élection présidentielle ne prévoit d’abolir l’ISF. Ce choix est sidérant, tant les raisons morales et économiques d’abolir cet impôt sont nombreuses.
L’ISF présente au moins 7 tares qui justifieraient son abolition dès 2017.
L’article de Jean-Philippe Delsol sur la taxe sur les loyers fictifs est cité par le quotidien Le Monde dans son édition du 22 mars. Lire.