A l’IREF, nous avons déjà montré les erreurs de calculs de Thomas Piketty qui, lorsqu’il mentionne les inégalités, ne tient pas compte de tous les revenus et surtout de ceux…
Pauvreté et inégalités
La CAF (Caisse d’allocations familiales) a annoncé que l’allocation de rentrée scolaire sera versée à partir du 17 août à près de trois millions de familles. Le montant de l’allocation…
Le “revenu d’engagement”, nouvelle trouvaille de Macron pour distribuer l’argent du contribuable
Les militants de l’Unef sont désespérés. Plus de repas à 1€ pour les jeunes, et toujours pas de RSA. Le gouvernement voudrait forcer les jeunes à travailler ou à se…
«La dépendance aux aides sociales n’aide pas à se construire en tant qu’adulte responsable»
Dans la perspective de l’élection présidentielle et de propositions d’aides séduisantes faites aux jeunes, Adélaïde Motte, ancienne étudiante précaire, estime dans une lettre ouverte aux politiques que la précarité étudiante apprend la responsabilité et la liberté.
Les universités Harvard et Brown, et la Bill and Melinda Gates Foundation, relèvent dans une étude conjointe que les restrictions liées à la crise sanitaire ont engendré de graves inégalités économiques entre les foyers modestes et les classes aisées. Le taux d’emploi des premiers a baissé de 23% tandis que celui des seconds a augmenté de 2,4%.
L’impôt sur les successions : la commission Blanchard-Tirole veut matraquer fiscalement une minorité « privilégiée »
Le chef de l’Etat avait demandé en mai 2020 à vingt-six économistes de réfléchir à la dimension économique de trois défis : la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction des inégalités et l’adaptation au vieillissement de la population. La commission sur « Les grands défis économiques » vient de rendre son rapport à la fin du mois de juin 2021 sous la présidence d’Olivier Blanchard, professeur émérite au MIT, et de Jean Tirole, prix Nobel d’économie, avec le concours de France Stratégie, qui a pris la suite entre autres du Commissariat général du Plan.
Il est de plus en plus question de faire payer les (plus) riches. Il s’agit des individus mais aussi des entreprises (multinationales) qui devraient être taxées encore plus. On parle même du retour de l’ISF, de l’augmentation des droits de succession et notre ministre de l’Economie, M. Bruno Le Maire, se vante d’avoir contribué avec succès à l’instauration d’une imposition mondiale minimale des entreprises. Quel exploit pour la France ! M. Le Maire devrait plutôt se poser cette question : pourquoi l’Irlande par exemple, qui taxe moins les entreprises que la France (12.5 % contre 33 %), a-t-elle plus de rentrées fiscales (3.14 % du PIB) grâce à son taux d’IS que la France (2.24 %) ? Et pourquoi ce pays autrefois très pauvre a-t-il, aujourd’hui, un PIB par habitant presque deux fois plus élevé que celui de la France (60 200 euros contre 33 100 euros, 2019) ? On est (presque) sûr que le ministre ne s’interrogera pas…
La pandémie a donné encore plus de courage aux « nostalgiques » incorrigibles. Non pas les nostalgiques qui regrettent le temps passé auprès de ceux qui leur étaient chers et qui ne sont plus… mais les nostalgiques convaincus que tout était mieux avant. Par « avant », il faut comprendre toute époque qui précède celle du temps présent. Un nostalgique dogmatique préfère toujours le passé.
Le Gouvernement rejette la proposition communiste d’individualiser l’allocation aux adultes handicapés (AAH)
L’individualisation de l’AAH (allocation aux adultes handicapés) était examinée hier à l’Assemblée nationale dans le cadre de la proposition de loi « portant diverses mesures de justice sociale », dont…
Faut-il fusionner l’Allocation spécifique de solidarité (ASS) et le Revenu de solidarité active (RSA) ?
En juin 2018, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno le Maire, avait déclaré sur Europe 1 qu’il serait “légitime de réduire la politique sociale sur l’emploi”. Une parole qui en avait effarouché plus d’un dans la mesure où elle évoquait l’hypothèse d’une extinction de l’aide destinée aux chômeurs ayant épuisé leurs droits, l’allocation de solidarité spécifique (ASS).
La suppression de l’ASS avait déjà été envisagée en 2014 dans un rapport de l’IGF et de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales), mais la ministre du Travail de l’époque, Myriam El Khomri, s’y était opposée. La crise sanitaire ayant bloqué toute les réformes, rien n’avait plus bougé. Le débat pourrait toutefois ressortir à la faveur des élections présidentielles de l’année prochaine.