L’administration Obama semble enfin avoir compris les vraies causes de la crise de 2008. Dans un Livre blanc présenté au Congrès, Timothy Gethner, secrétaire américain au Trésor, envisage le démantèlement progressif des deux organismes parapublics, Fannie Mae et Freddie Mac. Ces deux agences garantissent 9 prêts sur 10 sur un marché hypothécaire qui représente 11 000 milliards de dollars.
Obama
La FCIC trouve l’Etat américain responsable de la crise
En mai 2009, le président Obama créait une commission d’enquête sur la crise nommée FCIC (Financial Crisis Inquiry Commission). Elle vient de publier ses conclusions et, grande surprise, l’Etat américain et les organismes para-publics Fannie Mae et Freddie Mac sont montrés du doigt.
Les « cadeaux aux riches » bénéficient aux pauvres. La nouvelle donne au Congrès a obligé le Président Obama à reconduire les réductions d’impôts sur le revenu introduites par l’administration Bush : les revenus les plus élevés sont taxés à des taux moindres. Paradoxalement ces « cadeaux faits aux riches » les amènent à payer plus d’impôts, et soulagent la charge fiscale des plus pauvres. Chiffres en mains, Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, donne les clés du mystère .
Tout n’est donc pas perdu, mais tout peut être gagné avec courage et persévérance. C’est la conclusion à laquelle parvient Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, quand il observe les politiques courageuses qui sont menées aujourd’hui dans le monde. Et en France ?
Pour les Républicains, le moment est venu de passer aux actes
Les élections de mardi ont été épiques. Les Républicains ont gagné plus de 60 sièges à la Chambre et six au Sénat. Ils détiennent maintenant huit postes de gouverneurs supplémentaires et au moins 500 autres sièges dans les assemblées législatives de l’État.
Fannie Mae et Freddie Mac, experts en gaspillages publics
On sait que Fannie Mae et Freddy Mac sont à l’origine des subprimes. On aurait pu s’attendre à leur dissolution, ou tout au moins à leur refonte de la part de l’administration Obama, réformatrice à tout crin. Pas du tout.
A l’occasion de sa visite aux Etats-Unis fin mars, Nicolas Sarkozy a « exhorté » les Etats-Unis et le président Obama à « écouter le vieux continent » et à « travailler avec l’Europe pour inventer un nouveau modèle mondial dans le but de réguler le capitalisme, de stabiliser les monnaies et d’améliorer la gouvernance mondiale ». Vu les différences économiques entre l’Amérique et l’Europe, Obama a tout intérêt à ne pas écouter l’appel du président français. Récemment le New York Times a soutenu que l’Europe serait mieux placée que les Etats-Unis pour la sortie de crise. Constat de Nicolas Lecaussin.
Le Républicain Scott Brown a gagné le poste de sénateur du Massachusetts en tenant des propos anti-étatistes, critiquant les déficits publics et la réforme de l’assurance-maladie instituée dans cet Etat en 2006, sur le modèle qu’envisage Obama – qui va bientôt affronter à nouveau le Congrès. Nicolas Lecaussin donne des détails révélateurs.
Le monde a perdu la boussole des marchés et de la morale et veut s’en remettre aux Etats et plus encore à un nouveau gouvernement mondial pour réguler la vie des hommes autant que leurs affaires. Un nouveau collectivisme scientifique voudrait imposer à tous un modèle de régression et de contrainte généralisées. Mais les nouveaux gourous de cette idéologie rampante sont rarement qualifiés pour donner les leçons qu’ils professent au monde entier et leurs mobiles sont parfois moins clairs qu’ils voudraient le faire paraître.
Soutien inconditionnel à Fannie Mae et Freddie Mac : l’administration Obama n’a rien compris à la crise
Le 24 décembre dernier, l’administration Obama a confirmé et élargi son soutien à Fannie Mae et Freddie Mac, piliers de l’opération Subprime, pourtant à l’origine de la crise financière. Non seulement ces organismes pourront recevoir jusqu’à 400 milliards de prêts du Trésor américain, mais ils pourront aussi s’endetter à nouveau en émettant…des subprimes.