L’économie numérique est favorable à l’économie toute entière. Son potentiel de croissance serait de 5,5% du PIB et 450 000 emplois annoncés pour 2015 (Mckinsey). En investissant tous les domaines, de la santé à l’éducation, les services autant que l’industrie, l’économie numérique bouleverse l’ordre existant et remet en cause les acquis. Il s’accomplit sans doute une vraie révolution numérique plus importante que fût la révolution industrielle de la vapeur puis de l’électricité. Car cette nouvelle révolution change les rapports sociaux autant que les processus de production et de distribution. Elle remet en question le rôle traditionnel des Etats, et c’est ce qui le trouble le plus.
numérique
A l’occasion de la discussion de la loi Macron ces derniers jours, le Sénat a fait preuve d’un incroyable conformisme doublé d’une totale incompréhension de l’économie. La majorité de droite y a proposé un nombre important d’amendements en faveur d’un contrôle toujours renforcé de l’économie par l’Etat. Le plus insensé et le plus symbolique de la doxa commune aux élus, de droite ou de gauche, est celui qui a été présenté notamment par M. Rétailleau, président du groupe UMP et ferme soutien de M. Fillon dans sa candidature à la présidence de la République, ce qui laisse mal augurer de son prétendu libéralisme.
Jean-Philippe Delsol, Président de l’IREF, est invité au colloque Le Printemps de l’économie pour débattre (vendredi 17 avril) autour du thème « Doit-on craindre les géants du numérique ? ». Pour plus…
La volonté de domination de l’Etat est inépuisable. A peine a-t-il obtenu de contrôler un nouveau domaine d’activité qu’il se précipite pour en circonvenir d’autres. La réforme de la santé est déjà le moyen de prévoir que les citoyens français se feront automatiquement prélevés par la Sécurité sociale sur leur compte bancaire les frais ou franchises mis à leur charge. Cette intrusion des organisations étatiques dans le compte bancaire de chacun est une véritable atteinte à la vie privée. Elle ne semble pourtant pas choquer la majorité qui s’entête dans son projet comme dans beaucoup d’autres.
Internet : a-t-on vraiment besoin de l’Etat pour le surveiller ?
Internet ne peut pas être « neutre », Internet doit être « libre ». Le récent rapport de la commission de régulation des télécoms américaine statue unilatéralement qu’Internet est un bien « public ». Sans aller jusqu’à proposer un droit opposable à l’accès à Internet, la commission souhaite interdire sans autre forme de procès toute discrimination dans le traitement des paquets de données qui transitent chaque jour dans les câbles qui sillonnent la planète.
Belle intention, mais l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Dans sa chronique récente, du 4 février, intitulée « Perspectives », publiée dans l’Express, Jacques Attali demande la réorganisation de l’économie mondiale. Partant du constat que l’économie mondiale serait incompréhensible (sic), Attali propose de l’analyser comme celle d’un pays unique. Il faudrait donc un Etat régulateur et une politique de la demande. Pour ce faire, la solution consisterait à créer une « banque centrale planétaire », dotée d’une « gouvernance démocratique » (encore heureux !), et d’une « monnaie mondiale, capable de déverser des ressources massives sur le monde sous forme de liquidités ou d’investissements ».
L’IREF sur Atlantico
Manuels scolaires d’économie et les chefs d’entreprise
L’IREF est interviewé (12 déc) sur le site d’information de l’Education nationale VousNousIls à propos de sa proposition d’associer les chefs d’entreprise à la rédaction des manuels d’économie. Lire.
Google : construire ensemble plutôt que démanteler
Jean-Philippe Delsol, président de l’IREF et Nicolas Lecaussin, Directeur du développement, ont co-signé la Tribune collective publiée (1er décembre) dans le quotidien Les Echos et consacrée à la dissociation des…
Le troc a toujours existé. Il était devenu très limité et synonyme d’une certaine marginalité. Mais désormais, il retrouve des lettres de noblesse sous le nom plus flatteur d’économie de partage qui élargit la portée des anciens marchés d’occasion de livres ou de meubles et plus encore qui permet de profiter à plusieurs d’un même bien. Il ne s’agit plus seulement d’échanger directement des produits et services, mais de vendre ou acheter des articles et surtout de partager sa voiture ou son taxi, d’échanger ses maisons… Les parents achètent, pour pas grand-chose, les jouets des enfants aux « vide greniers » et les vendeurs qui n’en n’ont plus besoin sont aussi contents que les jeunes parents qui peuvent gâter leurs enfants à très bon marché. Les vêtements s’échangent facilement ou se donnent. Wikipedia fournit une encyclopédie gratuite et constituée, avec les aléas y afférents certes, par des contributeurs bénévoles.