C’est le prix Nobel, Joseph Stiglitz, qui y a pensé le premier : instaurer un nouvel Indice économique à la place du « trop vieillot » PIB. Il s’agit de…
Mondialisation
Dans un entretien accordé aux Echos (22/06), Xavier Niel, fondateur de Free, commente l’ancienne position oligopolistique des opérateurs télécoms historiques et leurs baisses de chiffre d’affaires. Une remarque pertinente digne…
Nicolas Lecaussin, Directeur du développement de l’IREF, est cité à propos de la taxation des riches dans l’article de Philippe Plassart et Jacques Secondi intitulé « Libéralisme par volonté, socialisme par…
Les Sommets européens donnent l’illusion du succès politique. Mais en réalité rien n’est réglé. Au contraire ? En voulant imposer encore plus d’Europe à leurs électeurs, les politiques se tirent…
Avis à ceux qui s’en prennent au libre-échange et à la mondialisation. Les pays les plus dépendants du commerce extérieur sont aussi ceux qui ont le mieux résisté à la…
5,4 millions d’Américains travaillent dans des entreprises étrangères implantées aux Etats-Unis. La mondialisation ne détruit pas des emplois, elle en crée dans les pays « attractifs ». Rappel de quelques chiffres.
La crise et la mondialisation n’expliquent pas la situation actuelle de l’économie française. Le mal français est celui des charges sociales (coûts de la Sécu), du Code du Travail, de la fiscalité et des dépenses publiques. C’est le modèle social français qui plombe notre économie. Le candidat président promet-il une vraie rupture ?
Philippe Manière n’avait pas publié de livre depuis 2003. C’est chose faite avec cet essai parfaitement argumenté à l’usage de ceux qui considèrent la mondialisation comme la cause de nos malheurs économiques. Et ils sont nombreux. En 2010, plus de sept Français sur dix estimaient que la France était en déclin. Concernant la mondialisation, seulement deux Français sur dix considèrent que la France est porteuse de nouvelles opportunités. Le bouc émissaire est tout désigné. Philippe Manière démontre qu’on se trompe. La vie est plus dure dans notre pays à cause de notre Etat obèse et parce que la pression fiscale est insupportable. Les rigidités administratives sont un frein au développement de nos entreprises et empêchent les créations d’emplois. Pourquoi d’autres pays s’en sortent et pas nous ? Regardons dans notre propre jardin d’abord. C’est ce que le futur président de la République devra faire en premier. Face à la désinformation économique ambiante, cet ouvrage fait beaucoup de bien.
Un « Buy European Act » ? L’idée circule : pour garder les emplois en France, les commandes des administrations françaises devraient porter sur des produits français. Au niveau européen, cette mesure serait la réplique de ce que vient de faire Barack Obama aux USA. La mondialisation serait-elle détruite par une nouvelle vague de protectionnisme au prétexte fallacieux de créer des emplois ?
L’Espagne est un bon exemple du lien entre le taux de chômage et les déplacements des travailleurs. Entre 2000 et 2010, ce pays a attiré grâce à son boom économique plus de 4.2 millions de personnes du monde entier. Avec la crise économique, le phénomène s’est inversé. En 2011, il y a eu plus de personnes qui ont quitté l’Espagne que celles qui y sont entrées. Une première depuis 1990.