Les échecs successifs des accords multilatéraux promus par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont eu pour effet d’accélérer la volonté des Etats de nouer des accords préférentiels directement entre deux nations ou groupes de nations. A eux seuls, les Etats-Unis et l’Europe pèsent pour près de la moitié du PIB mondial, mais leur part dans les échanges internationaux s’est réduite à mesure que les pays à forte croissance se sont développés. Que ce soit les Etats-Unis ou l’Europe, tous deux réalisent l’importance de continuer de peser dans le commerce mondial et ont donc pris naturellement part à cette course. Depuis juillet 2013, de sérieuses négociations ont débuté entre ces deux blocs et devraient aboutir sur un accord de libre-échange à l’horizon 2016. Ou en est-on aujourd’hui ?
marchés économiques
Etats-Unis :
les exportations ont créé 1 million d’emplois nets
Depuis 2009, l’Amérique a multiplié les pactes de libre échange avec de nombreux pays (plus d’une vingtaine) à travers le monde. Grâce à cela, les exportations de produits américains vers…
Internet : a-t-on vraiment besoin de l’Etat pour le surveiller ?
Internet ne peut pas être « neutre », Internet doit être « libre ». Le récent rapport de la commission de régulation des télécoms américaine statue unilatéralement qu’Internet est un bien « public ». Sans aller jusqu’à proposer un droit opposable à l’accès à Internet, la commission souhaite interdire sans autre forme de procès toute discrimination dans le traitement des paquets de données qui transitent chaque jour dans les câbles qui sillonnent la planète.
Belle intention, mais l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Des centaines de milliers de personnes à travers le monde se sont précipitées sur l’ouvrage de Thomas Piketty, intitulé, Le capital au XXIe siècle. Un succès impressionnant et complètement inattendu, dans la mesure où il s’agit de plus de 900 pages de graphiques et de statistiques. Il n’en reste pas moins vrai que la plupart d’entre elles sont truffées d’erreurs ! Frédéric Georges-Tudo, journaliste économique indépendant, sans crainte devant l’ampleur de la tâche, s’est lancé dans la chasse aux erreurs du livre de Piketty.
La SNCF devrait supprimer 40 000 postes pour… se réformer comme la Deutsche Bahn
Comme beaucoup d’entreprises publiques françaises, la SNCF peine à se moderniser, et s’accroche à un modèle de gouvernance caractérisé par des versements de subventions, des rentes de monopoles et d’autres privilèges. Cependant, le contexte économique difficile l’oblige à présent à faire des choix pour améliorer sa productivité, sinon la charge pesant sur le contribuable – nuirait à son image. Dans son budget 2015, le groupe annonce donc la suppression de 1 600 postes, en ayant pour objectif d’économiser 1,5 milliards d’euros (Md€) à l’horizon 2017. La réaction des syndicats a été immédiate : ils reprochent à la maison mère d’entamer une politique d’austérité honteuse.
Les auteurs, qui réagissent à la série « Capitalisme » récemment diffusée par Arte, appellent à ne pas confondre capitalisme de connivence et économie libre.
Le tout récent rapport de la Cour des Comptes a pointé les résultats encore insuffisants du marché des médicaments génériques. La Cour avance plusieurs recommandations, dont le remplacement de la prime octroyée aux pharmaciens, pour le moment proportionnelle aux ventes de génériques, par une compensation forfaitaire, ainsi que la rénovation de la politique de fixation de prix.
Taxis et VTC – Étude pour une vraie réforme du marché
On compte 17 636 taxis dans les rues de Paris, à peine plus qu’à la fin des années 1930, où leur nombre était limité à 14 000 ;
Depuis des décennies, la corporation des taxis refuse toute réforme, alors que le système de licence empêche l’arrivée de nouveaux entrants ;
De nombreux exemples étrangers montrent qu’il est possible de réformer et de faire prospérer tous les acteurs ;
L’arrivée des VTC bouleverse le marché des taxis, qui ont diversifié leur offre (maraude, livraison, transport de malades, etc.) et perçoivent les VTC comme une menace;
Si le marché du VTC était aussi ouvert à Paris qu’à Londres ou New-York, 68 000 emplois pourraient être créés ;
Le prix de la licence atteint des sommets, dont le remboursement (de tout ou partie de la licence) apparait comme nécessaire pour engager toute réforme de fond ;
Les nouvelles technologies (Smartphone, géolocalisation), à leur tour, transforment le marché du transport individuel et risquent de rendre obsolète le métier de taxi si ces derniers n’acceptent aucun changement. D’ailleurs, le prix de la licence a déjà chuté de 25 % depuis 2013 à Paris.
L’Etude de l’IREF intitulée « Pour une vraie réforme du marché des taxis » est citée dans Le Figaro Economie.
Le printemps est la période de l’année la plus propice aux grèves. Chaque année ce phénomène se confirme. D’ailleurs, bien souvent la presse étrangère le fait remarquer, non sans une pointe d’ironie, en l’illustrant par une photo du mouvement social, titrée : «c’est le printemps !». Remarquez, le mois de mai est parfait, car grâce à la succession des jours fériés et des ponts, en aménageant son temps on peut créer ainsi un mois de vacances… Cette année, comme d’habitude un peu partout en France, les grèves de la fonction publique se sont multipliées, dotées du même mot d’ordre : non à l’austérité !