Les Irlandais ont été durement touchés par la crise, mais aujourd’hui ils sont en mesure de rembourser les aides internationales qu’ils ont reçues et ils peuvent se financer sur les marchés. Le secret ? Ils ont refusé d’augmenter leur taux d’IS comme l’exigeaient les prêteurs et ils ont diminué les dépenses publiques avec une véritable austérité pour le gouvernement et les fonctionnaires.
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Europe, marchés et banques : Sommes-nous vraiment à un tournant ?
Bien qu’exprimé avec prudence, le message véhiculé par les média est que l’Europe se situe à un tournant et que les politiques mises en place ont fini par porter leurs fruits. Cet optimisme est-il justifié ?
L’électricité coûtera 5 % plus cher. EDF, « service public à la française », n’a cure des consommateurs. La hausse de ses tarifs n’a d’autre raison que de maintenir les privilèges de ses agents, en matière de retraite notamment.
Le rapport Legaret met en évidence les erreurs de cette politique. Ici, comme au niveau national, on donne la priorité au parc « social », on investit avec de l’argent public, on préempte à vil prix et on fausse le marché de l’immobilier. Qui en profite ?
Le lundi 11 février, Les Echos relevait que, pour la première fois, « le bonus-malus automobile n’a rien coûté en 2012 ». Voilà qui est bien ! Le journal revient…
L’ouvrage regroupe les interventions du colloque d’éthique économique qui s’est tenu à Aix en juin 2011. Publié sous la direction du Professeur Jean-Yves Naudet, c’est le 22ème livre dans cette collection du Centre de Recherches en Ethique Economique et des Affaires et déontologie professionnelle. Philosophes, économistes, juristes, politologues répondent à des questions certes anciennes mais plus actuelles que jamais.
Parmi ces questions :
La transparence fiscale : objectif crédible ou cheval de Troie ?
Enrico Colombatto, Professeur à l’Université de Turin, revient, dans cette étude en anglais, sur le concept d’harmonisation fiscale. Ce concept fait souvent irruption dans le débat public, sans pour autant…
L’expression à la mode laisse penser que la Bourse en général, et les cours en bourse d’une grande entreprise, sont à l’origine des « plans sociaux ». En fait, plusieurs exemples montrent qu’il y a corrélation négative entre cours de bourse et licenciements. L’ennemi de l’emploi n’est pas la Bourse, mais l’Etat.
Toujours plus : quels que soient les candidats, ils veulent taxer, taxer davantage, et taxer les riches. La solution serait au contraire un impôt à taux unique (flat tax) pour lequel les travaux de l’IREF ont démontré qu’il augmenterait les rentrées fiscales tout en demandant moins d’efforts aux contribuables.
Le président Obama vient d’annoncer une augmentation du taux d’imposition des dividendes d’entreprise afin de le hausser à 39.6 %. C’était le taux avant le 1er janvier 2003, ensuite, le président Bush l’avait baissé jusqu’à 15 %. Fin 2004, le fisc américain pouvait constater que les rentrées fiscales, suite à la baisse du taux, avaient presque doublé en passant de 103 Mds de dollars à 196 Mds. En 2006, elles étaient même de 337 Mds de dollars, presque trois fois plus qu’avant la baisse du taux. Mais à la Maison Blanche, comme à Bercy, « on ne croit pas à « l’effet Laffer ».