Le Rapport Clameur décrit tous les semestres la conjoncture du marché locatif privé en France. Le denier Rapport (mars 2015) montre que les loyers baissent dans 80 % des villes…
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Transition énergétique : les énergies renouvelables représentent-elles réellement l’avenir de l’énergie en France ?
Le Sénat vient d’adopter, le mardi 3 mars, le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Le projet avait pour but initial de réduire la consommation énergétique finale de 20 % avant 2030, et de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75 % à 50 % avant 2025, enfin, de plafonner la puissance actuelle du parc nucléaire français à 63,2 gigawatt. Les sénateurs ont supprimé l’objectif de réduction de la consommation énergétique avant 2030, ainsi que l’échéance de 2025 ; sans manquer de conserver l’objectif de réduction de la part du nucléaire, tout en relevant le plafonnement à 64,85 gigawatts, afin de permettre la mise en service de l’EPR (réacteur pressurisé européen) à Flamanville en Basse-Normandie.
Comme tous les ans au mois de février, le Rapport de la Cour des Comptes dénonce plusieurs dérives dans les dépenses publiques. Certaines d’entre elles avaient déjà été pointées dans le passé.
L’OCDE est un organisme international dont l’objectif initial était d’assurer une meilleure coopération des Etats en vue du développement économique. Il a longtemps été avant tout un conseiller économique des Etats, qui défendait le plus souvent une approche fondée sur le libre échange, et prônait parfois quelques idées tendant à la libéralisation de l’économie.
Le troc a toujours existé. Il était devenu très limité et synonyme d’une certaine marginalité. Mais désormais, il retrouve des lettres de noblesse sous le nom plus flatteur d’économie de partage qui élargit la portée des anciens marchés d’occasion de livres ou de meubles et plus encore qui permet de profiter à plusieurs d’un même bien. Il ne s’agit plus seulement d’échanger directement des produits et services, mais de vendre ou acheter des articles et surtout de partager sa voiture ou son taxi, d’échanger ses maisons… Les parents achètent, pour pas grand-chose, les jouets des enfants aux « vide greniers » et les vendeurs qui n’en n’ont plus besoin sont aussi contents que les jeunes parents qui peuvent gâter leurs enfants à très bon marché. Les vêtements s’échangent facilement ou se donnent. Wikipedia fournit une encyclopédie gratuite et constituée, avec les aléas y afférents certes, par des contributeurs bénévoles.
L’HebdoBourse Plus (6 juin) publie un long commentaire du dernier ouvrage de Nicolas Lecaussin, L’Obsession antilibérale française. Lire l’article. Documents joints
L’IREF avait eu l’inconvenance dans une de ses études de critiquer la gestion de la Banque de France, en la comparant à celle de la BundesBank. La Cour des Comptes n’y était pas allée par quatre chemins dans ses critiques non plus. Mais cela à valu à l’IREF une lettre d’un dirigeant de notre Banque bien-aimée. Alain Mathieu, administrateur de l’IREF, rétorque : la Banque gaspille son capital.
Une invitation des patrons de groupes internationaux serait-elle suffisante ? Pour l’instant, le défaut d’attractivité de notre pays s’inscrit dans les chiffres : 77 % d’investissements directs étrangers en moins pour cette année…. Mais quels sont en réalité les facteurs d’attractivité ? Le « Conseil stratégique d’attractivité » peut-il les améliorer ?
La confiance augmente et l’inflation reste faible.Tout est-il sous contrôle ?
Certaines statistiques permettent aux dirigeants politiques de dire que la récession est terminée, grâce à leur intervention organisée autour du laxisme monétaire. La FED, comme ensuite la BCE, n’a-t-elle pas l’intention maintenant de revenir à plus de rigueur et à diminuer le taux de croissance de la masse monétaire[[ce qui s’appelle « exit » ou dégressivité]]. En fait, cette inflexion est à peine sensible et les taux d’intérêt sont maintenus à leur plus bas. N’est-ce pas prendre le risque d’une bulle financière ? Les « régulateurs » de la finance, américains comme européens, sont sûrs de pouvoir maîtriser le système en renforçant la surveillance des banques. Mais on peut être sceptique…
Les marges des entreprises françaises n’ont cessé de baisser depuis des années, compromettant l’investissement et l’emploi. Pourtant, il existe plus de 400 aides pour les seuls artisans et 5 000 aides publiques pour les entreprises en général. Mais les TPE et PME ne s’y retrouvent pas, à cause de leur complexité. Les aides ne vont pas aux entreprises les plus exposées à la concurrence.