Les dernières statistiques du chômage confirment une embellie sur le marché de l’emploi américain. Environ 227 000 emplois ont été créés en février. Et ce qui est encore plus intéressant…
marché du travail
A peine signé le Pacte fiscal européen, certains pays semblent déjà incapables de l’appliquer (pouvaient-ils faire plus avec le traité de Maastricht ?). Parmi ceux-ci figure l’Espagne qui vient d’annoncer…
Présidentielles : réduire l’Etat, clé du succès électoral pour David Cameron et Mariano Rajoy
Dans cette campagne à la française, où est passée la baisse de la dépense publique ? Les candidats devraient s’inspirer du succès remporté par David Cameron et Mariano Rajoy qui ont fait campagne autour de l’amaigrissement de l’Etat.
On n’embauche pas quand on ne peut pas licencier. Pour lutter contre le chômage massif, l’Espagne et l’Italie libèrent le marché du travail. Qu’attend la France ? L’IREF propose la suppression de l’article L1235 (1-6) du Code du travail qui fixe la procédure du licenciement.
Comme en France, l’un des pires ennemis de l’économie italienne est son droit du travail. Concocté dans les années 1970 en pleine période marxiste, les lois qui régissent le marché du travail sont tellement strictes qu’il est pratiquement impossible pour un patron de licencier. Il existe même un fameux article 18 du Statut du travailleur qui empêche un chef d’entreprise de se séparer même de l’employé le plus incompétent. Pour y arriver, il doit démontrer clairement les « négligences de l’employé » et « en quoi il n’a pas atteint ses objectifs ». L’employé licencié peut porter plainte au Tribunal et si les juges estiment qu’il a été licencié abusivement, le chef d’entreprise doit le réembaucher ou lui payer 15 mois de salaire ! C’est à ces entraves que vient de s’attaquer Mario Monti et son ministre du travail, Elsa Fornero. Au risque de déclencher l’ire des syndicats prêts à en découdre avec ceux qui osent libéraliser un marché du travail qui fabrique des chômeurs. (Pour en savoir plus, cliquez ici )
Le référendum sur l’indemnisation du chômage est l’une des mesures phares du programme Sarkozy. Le Président se réfère volontiers aux mesures prises en Allemagne. Mais l’indemnisation et la réinsertion des chômeurs ne sont qu’un pan de l’édifice cohérent mis en place par le chancelier Schröder. Plein d’autres mesures ont permis d’abaisser à 6 % le taux de chômage allemand.
Le modèle social français nous aurait protégé contre la crise, mais le chômage ne cesse de progresser dans notre pays, alors qu’il diminue aux Etats-Unis. L’écart avec les Etats-Unis se creuse, mais il est très ancien, et tient à la différence dans le fonctionnement du marché du travail et dans la liberté d’entreprendre. Analyse comparative faite par Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF
Pour lutter contre le chômage, tous les candidats à ce jour font assaut de protectionnisme, qui a toutes chances d’aggraver la situation. Pourquoi ne pas attaquer le mal à la racine, et restaurer liberté du contrat de travail et flexibilité de la main d’œuvre ? L’IREF a déjà donné les vraies réponses au défi du chômage, rappelle Nicolas Lecaussin.
Lettre ouverte de Nicolas Sarkozy à l’Agence Standard & Poor’s
Ne sachant comment rendre confiance aux marchés financiers, le Président Sarkozy aurait adressé une lettre très documentée à l’agence de notation Standard & Poor’s. Notre Institut a pu se faire une idée du texte de cette lettre, qui fait d’ailleurs référence aux propositions présentées par l’IREF depuis quelques mois.
Il est politiquement correct d’opposer la finance et l’économie « réelle ». On sous-entend que celle-ci souffre des erreurs de celle-là ; la finance traverserait sans problème la crise qu’elle aurait provoquée dans l’économie réelle. Or, cette année, 27 000 emplois ont été supprimés à la City de Londres qui est à son plus bas niveau d’activité depuis….1998.