Hulot s’en va. On pourrait s’en réjouir si on ne connaissait pas l’histoire de la vieille de Syracuse que raconte Valerius Maximus (historien du 1er siècle après JC), sur Denys, un des tyrans de Syracuse, que tous détestaient. Denys apprit pourtant qu’une vieille femme priait chaque jour pour lui. Surpris, il la fit venir et l’interrogea sur ses motifs. Par quel bienfait avait-il pu mériter ses prières ? “J’ai, dit-elle, une raison bien particulière d’agir ainsi. Quand j’étais jeune, nous avions un tyran redoutable et je désirais en être débarrassée. Il fut tué ; mais un autre plus terrible encore s’empara de la citadelle. Je regardai encore comme un grand bonheur de voir finir sa domination. Tu es devenu notre troisième maître et nous t’avons trouvé plus dur que les deux premiers. C’est pourquoi, dans la crainte que ta mort n’amène à ta place un successeur encore pire, j’offre ma vie aux dieux pour ta conservation.”
Macron
Ce n’est pas le Français qui est réfractaire au changement mais les politiques et la caste du public
Lors d’un voyage au Danemark, le président Macron a affirmé : « Ce qui est possible ici (au Danemark) est lié à une culture (…) Et ce peuple luthérien qui a vécu les transformations des dernières décennies n’est pas exactement le Gaulois, réfractaire au changement. »
Emmanuel Macron se trompe. Une nouvelle fois.
L’appel de 154 économistes allemands contre l’Europe souhaitée par Emmanuel Macron, celle de l’harmonisation fiscale et de l’union financière
Cet appel de 154 économistes allemands contre la réforme de l’Europe proposée par la France est passé inaperçu dans notre pays. Ces économistes éminents mettent en garde contre une Europe dirigée par un ministre européen des Finances et par la BCE. Ce qu’il faudrait, ce sont des réformes structurelles dans tous les Etats, la responsabilité et la concurrence fiscale. L’IREF vous propose leur lettre en intégralité ainsi que la liste complète des signataires.
Emmanuel Macron a été élu il y a un an. Napoléon a 35 ans quand il est couronné empereur. Macron en a 4 de plus lorsqu’il est investi président de la République. L’un et l’autre ont eu une carrière fulgurante orchestrée avec habileté.
En 2007, l’ancien président Nicolas Sarkozy avait lancé, dans une France à l’économie terriblement malade, une série de réformes qui s’apparentaient à la fameuse « perestroïka » choisie par Mikhaïl Gorbatchev en URSS entre 1985 et 1991. Selon cette approche, on reconnaît qu’il faut réformer l’économie mais en essayant de sauver le système. Le problème c’est que le communisme ne peut pas être réformé. Il faut s’en débarrasser. C’est pareil pour l’étatisme français. Le pays ne sortira du marasme économique que grâce aux vrais changements économiques libéraux qui ont d’ailleurs été opérés dans d’autres pays. Sarkozy ne l’a donc pas fait, François Hollande encore moins et Emmanuel Macron, fidèle à l’ « énarchisme », pense que c’est grâce à l’Etat que les réformes peuvent être accomplies.
La garde rapprochée d‘Emmanuel Macron : 10 socialistes sur 12 !
Le Figaro Magazine du 17 novembre 2017 faisait sa « Une » sur « Les hommes du Président ». Cette garde rapprochée qui gouverne la France avec Macron ». L’IREF a regardé attentivement le parcours de ces collaborateurs. Pratiquement tous viennent du socialisme !
Si le macronisme a autant de compagnons de route ce n’est pas un hasard. Plus il s’occupe du peuple, plus un courant politique attire les admirateurs. Non pas parce que l’idéologie macronienne s’appuierait sur de solides bases philosophiques mais parce qu’elle répand la nécessité de la « prise en charge » des Français par un Etat omniscient et omnipotent. C’est le cas en économie et aussi dans la vie de tous les jours.
Fort loin des promesses du candidat de droite, mais sentant pourtant la nécessité électorale d’un marqueur de sa volonté de réduire la dépense publique, le programme Macron avait prévu la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires – 50 000 pour l’État, 70 000 pour les autres collectivités publiques – sur toute la durée du mandat présidentiel.
Réformes fiscales de Macron et Trump : des ambitions bien différentes …
Alors que Donald Trump est sur le point d’opérer une véritable révolution fiscale outre-Atlantique par le biais de son « Tax Cuts and Jobs Act », Emmanuel Macron peine grandement à opérer les réformes fiscales nécessaires en France.
On a retrouvé l’énarque Emmanuel Macron. Son pompeux discours sur l’Europe ressemble parfaitement à un exposé oral lors d’un examen à l’Ecole nationale d’administration. On trouve tous les ingrédients: interventionnisme, protectionnisme, dirigisme, harmonisation et taxation.