Il y a exactement un an, les Etats, les uns après les autres et en très grande majorité, ont décidé un confinement total et la fermeture des frontières. Les conséquences de ces mesures sont pratiquement impossibles à évaluer, tant sur le plan économique que sur le plan humain. Une chute vertigineuse du PIB mondial, des milliers de milliards d’euros de dépenses publiques en plus, des dettes et des déficits qui explosent, des millions de chômeurs, ne sont que les aspects visibles de la crise provoquée par la pandémie. Il faudra sûrement des années pour retrouver la vie économique « d’avant ». Aurait-on pu éviter tout cela ? Question difficile et un peu prétentieuse car le consensus pour « fermer » a été presque mondial. Quelques arguments existent néanmoins pour soutenir que ce n’était peut-être pas la seule option…
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Marine Le Pen était l’invitée de BFM TV, jeudi 11 mars au soir. Dans sa grande tournée des médias, elle montre désormais un visage amical, modéré. Elle fait passer ses…
Comparer le libéralisme au communisme ! Il fallait oser. C’est pourtant ce que vient de faire le philosophe Ryszard Antoni Legutko dans un livre (Le diable dans la démocratie) et…
Les deux confinements de 2020 ont mené la France à la ruine économique, mais aussi à la catastrophe psychologique. En mai 2020, 13,5 % des plus de 15 ans déclaraient…
Le gouvernement débattra avec les députés au sujet de la crise sanitaire, sans vote, le 24 mars prochain. Sur demande du président de l’Assemblée nationale, il doit rendre des comptes. Qu’il est devenu rare le contrôle parlementaire de l’exécutif depuis le début de cette crise voilà bientôt un an ! Une crise qui marque la grande faiblesse du Parlement, voire sa soumission à l’exécutif. Un exemple : des membres du Sénat LR réunis en commission mixte paritaire ont réclamé un contrôle parlementaire accru, non plus tous les trois mois comme ce qui est prévu par la loi, mais à chaque prise de décision portant sur de nouvelles restrictions sanitaires. Eh bien, cette proposition a été rejetée par la majorité LREM à l’Assemblée. De fait, depuis mars, la France vit sous le régime de l’Etat d’urgence garanti par l’article 16 de notre Constitution.
Victoire au Conseil d’Etat qui a jugé «disproportionnée» l’interdiction de sortie des résidents d’Ehpad. Va-t-il aussi annuler les mesures illégales prises pour augmenter démesurément les rémunérations des membres du Conseil constitutionnel ?
Réforme de l’assurance chômage : Mme Borne, privatisez et ouvrez à la concurrence !
La réforme de l’assurance chômage chère à Emmanuel Macron et à Elisabeth Borne, ministre du Travail, devrait entrer en vigueur, par décret, le 1er juillet prochain. Avec des négociations amorcées le 9 novembre 2018 entre gouvernement et partenaires sociaux, la refonte de cette assurance mécontente aussi bien la CGT (comme à son habitude) que les syndicats patronaux (Medef et CPME).
Cette réforme se veut génératrice d’économies considérables. Mais ces économies se font en réalité sur le dos des plus gros cotisants, en particulier les cadres et les entreprises. Pour vraiment réformer l’assurance chômage, il faudrait la sortir du carcan étatiste et la transformer en une véritable assurance, privée et concurrentielle. Le chômage est un risque, au même titre qu’un accident de voiture. Une telle réforme réaliserait des économies encore plus conséquentes pour l’Etat. Mais le chômage échapperait à son contrôle…
La pandémie nous aura montré que les gouvernements ne manquent pas d’imagination pour contrôler, contraindre et cloîtrer leurs citoyens. La nouvelle lubie à la mode : le passeport COVID. Cela…
« Nous sommes mal positionnés sur les vaccins car nous payons trente ans de politiques néo-libérales ». Ces propos abracadabrantesques ont été tenus par Clémentine Autain, députée LFI de Seine…
Nombreux sont ceux qui, parmi nous, ont pris l’habitude d’avoir une conception manichéenne de la vie : le camp du bien, où bien sûr ils se comptent, et le camp du mal, où ils placent leurs adversaires. Mais la vie n’est pas ainsi et souvent le choix pratique qui s’offre à nous est entre deux biens. Une bonne illustration peut être trouvée dans la parabole du Bon Samaritain. Il existe au moins deux façons de l’interpréter : celle qui décrète où est le bien et le mal et celle qui, sans pour autant éliminer cette dichotomie, fait émerger le dilemme ainsi que son dépassement possible.