Nous avions dénoncé une justice politique lorsque Mme Houlette, à la tête du Parquet national financier, avait ouvert une information judiciaire conduisant à la désignation d’un juge d’instruction à même de mettre M. Fillon en examen. Ce dernier avait dit imprudemment que seule une mise en examen pourrait le conduire à renoncer. Le pouvoir politique a donc tout fait pour qu’il le soit, dans des délais exceptionnellement courts et totalement inhabituels.
Justice
Mardi 14 avril, le juge des référés du tribunal judiciaire de Nanterre a imposé à la société Amazon de restreindre son activité aux seules commandes de produits alimentaires et médicaux, du 16 au 20 avril inclus. Le tribunal avait été saisi par le syndicat « Solidaires », qui réclamait la fermeture des entrepôts d’Amazon au motif de l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes. Il n’a cependant pas obtenu totalement gain de cause, ce qui peut rassurer les autres entreprises françaises de plus de 100 salariés. La société n’a pas été sanctionnée pour manque de mesures suffisantes de protection contre le virus, mais pour n’avoir pas mis à jour un document administratif évaluant les risques.
Dans un entretien donné à 20 minutes, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, a décidé de distribuer 100 000 masques de protection dans les prisons afin d’enrayer l’épidémie de coronavirus au sein du système pénitentiaire français. Mais également, et surtout, afin d’endiguer de possibles mutineries.
Mascarade de la destitution : la haine de Trump l’emporte sur la raison chez les Démocrates
Depuis plus de trois ans, les Démocrates américains, avec l’aide d’une grande partie des médias, mènent une campagne infernale contre le président Donald Trump qui a souvent navigué à la limite des pratiques démocratiques, voire au-delà.
En 2017, dans le cadre de la dernière campagne présidentielle, et alors que monsieur Fillon était accusé sans relâche de tricheries pour des faits sur lesquels d’ailleurs la justice ne s’est toujours pas prononcée, j’ai, dans un article publié par l’IREF, accusé M. Macron de mentir sur ses déclarations de revenus et de patrimoine.
Le 5 avril dernier a été proclamée, lors d’un Colloque à l’Assemblée nationale, une Déclaration des droits de l’arbre dont l’objectif principal est « l’adoption d’une loi reconnaissant l’arbre comme être sensible ». L’article premier de cette Déclaration précise que « L’arbre est un être vivant fixe qui, dans des proportions comparables, occupe deux milieux distincts, l’atmosphère et le sol ». La terreur écologiste prend des proportions de plus en plus dangereuses. En invoquant la défense de la planète, elle menace en réalité l’être humain. Après le « droit des animaux », voici celui des arbres. Le simple bon sens dirait que le droit ne peut s’appliquer qu’à des personnes. Il est évident que si c’est un devoir de protèger les animaux et la nature, on ne peut leur accorder des « droits » comme on le fait pour les êtres humains !
La terrible cabale contre le juge Kavanaugh rapelle les fameux procès de Moscou des années 1930 dont les méthodes ont été utilisées par la suite dans toutes les dictatures communistes. De quoi s’agit-il? De procès spectacles qui mettent en scène des hommes désignés coupables par avance. Ils ne sont pas jugés pour ce qu’ils ont fait mais pour ce qu’ils sont: des «ennemis du peuple», selon leurs accusateurs.
Depuis notre étude sur les conflits d’intérêts, tous nos lecteurs savent quelle attention vigilante nous portons à cette question qui gangrène notre fonction publique et plus largement encore une bonne partie de notre secteur public. C’est dans le cadre de cette « veille », renforcée encore par la promesse d’une République irréprochable, que nous tenons à mentionner un « accroc » récemment signalé par le Monde (édition du 19 juillet dernier) en suite d’une révélation du Canard enchaîné et qui, pour être passé probablement inaperçu de la plupart de nos lecteurs, n’en est pas moins révélateur des rapports sinueux et ambigus que la Haute Fonction Publique entretient avec la notion de conflit d’intérêts. Et là, excusez du peu, l’affaire divise rien moins que la Cour de cassation, c’est-à-dire la plus haute juridiction de notre ordre judiciaire.
Procès Monsanto-Johnson : quand la science capitule face au jury, Nicolas Hulot jubile
« Monsanto a-t-il omis d’alerter Monsieur Johnson d’un élément substantiel lui causant un dommage ? La réponse est oui ». Le verdict du jury de San Francisco dans l’affaire qui a opposé la société Monsanto au jardinier Dewayne Johnson est lourd de conséquences. Condamné à verser 290 millions de dollars de dommages, Bayer, qui vient de racheter la multinationale tant décriée, va faire appel.
Les députés de la commission des lois examinent actuellement les deux propositions de loi « anti-fake news » (« lutte contre les fausses informations »), qui seront discutées en séance publique jeudi 7 juin.