Les syndicats à la française se sont toujours complus dans l’idéologie de la lutte des classes, ce qui n’est plus le cas pour les syndicats étrangers. Mais le discrédit qui frappe la classe politique ne va-t-il pas s’étendre au monde syndical, dont les finances et les rouages demeurent occultes ?
La mort de l’ancien leader syndical, Marc Blondel, peut être interprétée comme un signe : la fin du syndicalisme marxiste et dogmatique.
Italie
180.000 ! C’est le nombre de fonctionnaires qui seraient à supprimer en France si notre gouvernement voulait s’aligner sur celui de Matteo Renzi, Premier ministre italien. En effet, celui-ci vient…
De toutes les carences de l’économie italienne, c’est le chômage des jeunes (40 %) qui est la plus inquiétante. Le nouveau premier ministre, Matteo Renzi, s’y attaque en réformant le droit du travail, qui est néfaste et obsolète. Réussira-t-il là où Mario Monti a échoué ? Pourtant, ce qui s’est passé chez Fiat peut redonner de l’espoir.
Le nouveau Premier ministre italien, Matteo Renzi, n’a pas tardé à annoncer un vaste programme de réformes au sein desquelles figure celle du marché du travail, intitulée en anglais : « Jobs Act ». Le taux de chômage en Italie n’est pas beaucoup plus élevé que celui que subit la France : de 12.7 % en Italie contre 10.5 % en France ; mais ce sont les jeunes, de 16 à 25 ans, qui sont les plus touchés, avec un taux qui dépasse les 40 %.
• Alors que les recettes totales hors emprunts des collectivités territoriales et de leurs groupements se montent à 208 milliards d’Euros en 2012, leurs dépenses, toujours hors remboursement d’emprunts, s’établissent à 210 milliards d’Euros, soit une croissance de 2,8 % par rapport à 2011
• Les transferts financiers de l’État aux collectivités locales s’élèvent à 100 milliards d’euros
• De 600 000 agents territoriaux en 1962, on est passé à 1 444 000 en 1994 et 1 840 000 en 2010
• Alors que la part des collectivités locales françaises s’élève à environ un quart des dépenses totales, elle représente un tiers à deux cinquièmes d’entres elles tant en Allemagne qu’en Grande-Bretagne ou en Italie
• Une vraie décentralisation suppose le respect de l’autonomie locale, autrement dit celui de la subsidiarité
• Il vaut mieux, dans le respect du principe subsidiarité, laisser les décisions de regroupements éventuels des collectivités locales à ces dernières et encourager ainsi la concurrence
Etude réalisée par Jean-Philippe FELDMAN
Professeur agrégé des facultés de droit,
Maître de conférences à SciencesPo,
Avocat à la Cour de Paris
Comme tous les ans, l’IREF publie un Rapport (Taxation in Europe 2013) sur l’évolution de la fiscalité en Europe. Environ une trentaine de pays sont passés au crible par les correspondants de l’IREF sur place. Le Rapport révèle que la grande majorité des pays ont continué sur la voie des réformes (moins d’Etat et de dépenses publiques) afin d’essayer de sortir de la crise.
Malheureusement, certains pays ont aussi choisi d’augmenter la fiscalité avec l’espoir de remplir les caisses de l’Etat. En laissant de côté la France, qui est un cas à part par son entêtement à ne pas lancer de vraies réformes économiques, nous pourrions classer les pays analysés dans le Rapport dans plusieurs catégories.
L’IREF est invité en tant qu’expert aux Rencontres parlementaires consacrées à la croissance verte qui ont lieu le mercredi 27 novembre. C’est une excellente occasion de présenter aux députés et sénateurs qui seront présents, les travaux de l’IREF dans le domaine de l’écologie et de leur rappeler les coûts faramineux engendrés par les différentes politiques menées dans ce domaine.
Ce que l’on constate, c’est l’affichage des bons sentiments. Tous les politiques – de gauche et de droite – se donnent la main pour préserver la planète et encourager le développement durable et la croissance «verte». Toute note discordante est, bien entendu, rapidement condamnée et son auteur qualifié « d’extrémiste irrécupérable ». Le philosophe, Pascal Bruckner, compare ce comportement au «fanatisme de l’Apocalypse». On veut «sauver la Terre», mais on punit l’Homme.
Berlusconi a gagné une bataille mais pas la guerre
Berlusconi a obtenu un vote qui devait le sauver, mais il a finalement fait voter pour le gouvernement qu’il voulait renverser. Cet épisode tragi-comique de la vie politique italienne n’efface pas les difficultés économiques de l’économie italienne. C’est l’opinion du Pr Enrico Colombatto (Université de Turin) directeur de la recherche de l’IREF.
L’Etude que vient de réaliser la New Direction Foundation apporte un éclairage très inquiétant sur les vraies conséquences de la mise en place d’une taxe sur les transactions financières : des centaines de milliers d’emplois seraient détruits.
Le groupe privé Siparex accompagne les PME non seulement financièrement, mais aussi dans leur gestion. Entretien avec Bertrand Rambaud, son président, qui estime que l’Etat rendrait de meilleurs services aux PME en allégeant les charges sociales et fiscales, et en donnant de la souplesse dans l’emploi.
Les bulles spéculatives deviennent des bulles politiques
Lors de la première phase de l’actuelle crise financière, la plupart des responsables politiques et des experts ont déclaré que les banques devaient être sauvées à n’importe quel prix. La crise a entraîné des changements de pouvoir dans au moins 10 des 17 pays de la zone euro (Grèce, Irlande, Italie, Portugal, Espagne, Slovénie, Slovaquie, Pays-Bas, France, Chypre). Quasiment tous les gouvernements sont à présent des coalitions.