« Quand on demande leur avis à des gens qui n’y connaissent pas grand chose sur un sujet complexe, il arrive qu’ils se trompent» écrivait Il y a quelques jours avec justesse le journaliste David Barroux des Échos. Le drame pour notre pays et pour ses industriels est qu’ils soient suivis par des ministres ou des leaders d’opinion plus démagogues que soucieux du retard de la France dans la 5G.
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La pandémie du Covid-19 donnerait raison aux Verts. C’est du moins ce qu’ils prétendent, à l’instar de Nicolas Hulot qui déclarait le 22 mars sur BFM TV qu’avec le virus « nous recevons une sorte d’ultimatum de la nature », que « la nature nous envoie un message », qu’elle « nous teste sur notre détermination ». Ce serait, si nous comprenons bien le propos, parce que l’Humanité s’est mal comportée vis-à-vis d’elle, que la Nature (il convient alors de mettre une majuscule) se venge en envoyant le coronavirus. Celui-ci serait pour l’écologiste « un mal nécessaire » pour que nous prenions conscience de l’urgence.
Pendant que la taxe Gafa est en train de faire pschitt chez Amazon qui la refacture à ses partenaires français, le mois d’août a été propice pour liquider en catimini le projet désastreux de l’Etat dans la création d’un « cloud » souverain français. Face à la domination des géants américains dans le « cloud », l’Etat français avait décidé en 2012 d’investir 150 millions d’euros pour créer un service numérique dans les « nuages » à la française.
Deux ouvrages remarquables et très complémentaires livrent leur vison de l’intelligence artificielle, l’IA. Tous deux sont écrits par des auteurs particulièrement compétents en ce domaine et leurs conclusions se rejoignent sans ambages pour remettre l’IA à sa juste place.
Le crédit d’impôt recherche (CIR) est un dispositif de soutien aux activités de recherche et développement (R&D) des entreprises. Celles qui engagent des dépenses de recherche fondamentale et de développement expérimental peuvent bénéficier du CIR en déduisant une partie de ces dépenses de leur impôt sur les sociétés (IS) sous certaines conditions.
Lorsque Nicolas Hulot a été nommé ministre, en mai 2017, on craignait le pire. Alors que l’écologie n’avait pas fait partie des grands thèmes de la campagne présidentielle et des législatives, Macron distinguait l’un de ses ayatollahs, grand défenseur de la « décroissance », qui soutenait depuis toujours que : « Entre la croissance et la décroissance, il y a une alternative : la croissance et la décroissance sélectives ».. Ce choix nous a tout de suite interpellés : comment pourra-t-on faire de vraies réformes libérales avec M. Hulot au gouvernement ? Un gouvernement qui, c’était déjà évident, allait avoir les mains et les pieds liés. Et la suite a été conforme aux craintes.
Ce tableau nous montre bien que l’intensité robotique sur le marché du travail n’a pas de corrélation nette avec le taux de chômage. On remarque même que l’Allemagne, comme la…
Au lieu de « débloquer » 1.5 Mds d’euros, on aurait mieux fait d’encourager l’innovation par moins d’Etat, de bureaucratie et d’impôts. Mais les politiques aiment les rapports et l’interventionnisme, même s’il est inutile et coûteux.
De quelques dizaines de millions à 2 milliards d’emplois supprimés d’ici 2030 dans le monde[[MIT Technology Review, Every study we could find on what automation will do to jobs, in one chart, 25/01/18]] : l’éventail des prédictions de l’impact de l’intelligence artificielle (IA) et de la robotisation sur le travail est aussi large que le nombre d’experts et d’études sur le sujet. Depuis que les innovations technologiques révolutionnent nos vies, des prédicateurs avisés nous ont toujours fait craindre un chômage de masse qui n’est jamais venu. L’IA dérogerait-elle à cette règle ?
Plutôt que de chercher de nouvelles façons de taxer les entreprises high tech comme Facebook, l’Europe devrait encourager les progrès de l’innovation en bannissant les réglementations trop complexes.