De nombreux sympathisants de l’IREF nous ont demandé pourquoi nous n’agissons pas comme le récent mouvement des « pigeons » afin de faire reculer le gouvernement sur la hausse des…
Impôts et Fiscalité
Exclamation et mot d’esprit de Michel Audiard dans La chasse à l’homme : « Deux milliards d’impôts ! J’appelle plus ça du budget, j’appelle ça de l’attaque à main armée ! » Il annonçait le génocide des contribuables : « le jour approche où nous n’aurons plus que « l’impôt » sur les os ». Le jour est sans doute venu, avec une trentaine de milliards d’euros supplémentaires prélevés sur la seule année 2012 ! Depuis deux semaines on le craignait, mais c’est arrivé avec le projet de Loi de finances – PLF – pour 2013.
Le budget 2013 est-il un budget de rigueur ? Nicolas Lecaussin propose un tableau saisissant des politiques de rigueur adoptées dans les pays qui, comme le nôtre, connaissent une sérieuse crise de leurs finances publiques : en France pas de baisse des dépenses ni du nombre des fonctionnaires, mais hausse des impôts. Pour qui est la rigueur ? Pour l’Etat ou pour les contribuables ?
Une idée reçue circule depuis la crise de 2008 : les plus riches auraient profité de la crise pour s’enrichir encore plus alors que les autres auraient trinqué pour eux. Rien de plus faux. Aux Etats-Unis, entre 2007 et 2008, les revenus des 400 individus les plus riches (classement Forbes) ont chuté de plus de 40 % et le nombre de millionnaires a baissé aussi de 39 %.
La gestion et les résultats du groupe France Télévision ont été critiqués dans plusieurs rapports récents, dont celui du Sénat (mai 2012). Dans un article intitulé « L’argent des contribuables gaspillé en direct » (juillet), l’IREF a révélé de grandes différences entre la gestion du groupe français et la BBC.
Les socialistes français s’en prennent aux riches
Jean-Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, est cité par le quotidien norvégien Dagsavisen (28/09) à propos de la taxation des riches en France et la hausse des départs à l’étranger à…
Ceux qui croient aux idées libérales sont d’habitude d’une nature optimiste. On ne peut pas être autrement lorsque l’on fait confiance aux individus, à l’initiative privée et au marché. Mais, cette fois-ci, il y a vraiment peu de raisons d’être optimiste. Le budget présenté par les socialistes, appelé, à tort, « d’austérité », donnera probablement le coup fatal à une économie dans le coma. Les hausses d’impôts pour tout le monde, ménages et entreprises, assorties d’une fausse baisse des dépenses publiques ne pourront qu’aggraver une situation déjà catastrophique. On a toutes les raisons de s’interroger sur les connaissances économiques et fiscales de ceux qui nous gouvernent, voire sur leurs capacités à comprendre le monde extérieur. Alors que tous les pays baissent les impôts, y compris la Suède, et taillent drastiquement dans les dépenses publiques, la France continue sur la voie d’une plus forte pression fiscale. Les départs des entrepreneurs vers d’autres cieux vont s’accélérer et ceux qui vont rester feront tout ce qui leur possible pour économiser. Il ne sera pas question d’embaucher. Le chômage, déjà l’un des plus élevé parmi les pays membres de l’OCDE, continuera à augmenter. Les socialistes diront sûrement que c’est la faute au marché et au…libéralisme économique. Les Français vont-ils les croire ? Rien n’est moins sûr. Mais l’avenir économique de la France s’annonce très angoissant…
Nicolas Lecaussin, Directeur du développement de l’IREF, est l’un des invités de l’émission « Deshabillons-les » animée par Hélène Risser. Le sujet de l’émission : « Les politiques et les riches ». Voir l’émission…
15 Français en 4 mois. Dans une interview accordée au quotidien britannique The Guardian (14/09) à propos de la taxe à 75 % instaurée par le gouvernement socialiste, Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste et administrateur de l’IREF, précise que, rien que les 4 premiers mois de l’année 2012, une quinzaine de personnes ont déjà demandé auprès de son cabinet à quitter la France. C’est trois fois plus que pendant toute l’année 2011.
Aujourd’hui ce n’est pas la race qui est en cause, mais la position sociale. Bernard Arnault et la famille Peugeot ont été insultés par la presse de gauche parce qu’ils sont riches et entrepreneurs, créateurs d’emplois et bienfaiteurs de la nation. Rares sont ceux qui ont pris leur défense : l’IREF ose le faire !