Alors que le libéralisme est victime d’attaques incessantes et qu’il est accusé d’avoir provoqué la crise de 2008, il serait utile de lire (ou de relire) ce recueil d’essais écrits par Mario Vargas LLosa. Le libéralisme, la liberté économique et le libre-échange sont défendus avec passion et maints arguments solides. Mario Vargas Llosa, ami de Jean-François Revel, restera, comme ce dernier, l’un des plus importants défenseurs de la Liberté.
Grande-Bretagne
Les couacs, tâtonnements et reculades autour du projet de budget 2013 mesurent toute la distance qui sépare la vie politique française de celle d’une vraie démocratie parlementaire. Le Premier Ministre n’est que la doublure du Président, et le Parlement n’est qu’une chambre d’enregistrement. Le contraste avec l’Angleterre est flagrant.
Le Président de la République a annoncé la création de ce Haut Conseil. Il sera rattaché à la Cour des Comptes et se voit confier des missions tantôt impossibles, tantôt inutiles. En Grande Bretagne, l’Office for Budget Responsability est un consultant à la disposition du Parlement et ses avis peuvent obliger le gouvernement à réviser sa politique fiscale et budgétaire.
Entretien de Nicolas Lecaussin (IREF) avec Sophie Pedder, auteur de l’ouvrage Le déni français (Lattès, 2012). Cette journaliste dirige le bureau parisien de la célèbre revue The Economist. Elle ne comprend pas pourquoi la France ne veut pas voir les mesures qui s’imposent et qu’ont prises des pays aussi divers que la Suède, l’Allemagne, voire même l’Italie et l’Espagne.
Entre 1976 et 2007, seulement trois grandes entreprises ont vu le jour en Europe, contre plus d’une vingtaine aux Etats Unis. Et sur ces trois entreprises, deux sont imprégnées de la culture anglo-saxonne puisqu’elles sont nées en Angleterre et en Irlande.
Le Libor est un indice des taux d’intérêts pratiqués par différentes banques qui empruntent à d’autres banques des devises. C’est un des signaux les plus observés des transactions financières. Et si le signal était déréglé ?
Nos gouvernants pratiquent depuis quelques mois l’inversion des flux : au lieu de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat, ils le perdent. Ils font fuir les contribuables à l’étranger et ils se privent de récupérer des impôts qui pourraient rentrer en France.
« Si vous voulez éviter la catastrophe économique et les défaites électorales, faites comme Tony Blair ! ». C’est le conseil donné dans une Lettre au Président rédigée par Nicolas Lecaussin. Une analyse saisissante des changements introduits en Angleterre par la gauche britannique.
La contribution obligatoire est un mode de financement désuet et inadapté. C’est en fait un impôt, et la télévision publique est une administration qui se prive de recettes marchandes et souffre de tous les défauts de la bureaucratie. Au moment des JO, il vaudrait mieux se mettre à l’heure de la BBC.
C’est le conseil donné par l’IREF à la classe politique. A la droite bien sûr, qui devrait renouer avec la tradition libérale française, mais aussi à tous ceux qui se sont englués dans le dirigisme et l’étatisme depuis des années. Car, finalement, comme pour le chômage, ils ont tout essayé sauf le libéralisme.