Le gouvernement, par la voix de son Premier ministre, vient de lancer de nouvelles pistes pour s’attaquer aux quartiers défavorisés. Parmi celles-ci, de nouvelles mesures seront prises pour encourager logement social, surtout en obligeant les maires à bâtir des HLM sur leur commune. Il est navrant de constater que les décideurs politiques n’ont toujours pas tiré les leçons des échecs répétés des précédentes mesures semblables. Imposer la construction de logements sociaux ne fait qu’aggraver la pauvreté dans les quartiers tout en empêchant la mobilité sociale. Fin janvier, un Rapport conjoint de trois corps de l’inspection (Conseil général du développement durable, Inspection générale des affaires sociales et Inspection générale des finances) propose de revoir profondément la politique du logement en France.
gouvernement
Dans sa chronique récente, du 4 février, intitulée « Perspectives », publiée dans l’Express, Jacques Attali demande la réorganisation de l’économie mondiale. Partant du constat que l’économie mondiale serait incompréhensible (sic), Attali propose de l’analyser comme celle d’un pays unique. Il faudrait donc un Etat régulateur et une politique de la demande. Pour ce faire, la solution consisterait à créer une « banque centrale planétaire », dotée d’une « gouvernance démocratique » (encore heureux !), et d’une « monnaie mondiale, capable de déverser des ressources massives sur le monde sous forme de liquidités ou d’investissements ».
Depuis le 1er janvier, une contribution patronale aux organisations syndicales a été mise en place au taux de 0.016 %. Elle apparaît sur la fiche de paye et se rajoute à la vingtaine d’autres charges patronales. Le gouvernement oblige donc les salariés du privé à financer des organisations syndicales qui non seulement ne les représentent pas mais, en plus, défendent les privilèges du secteur public et s’opposent systématiquement à la moindre tentative de réforme.
Un fidèle ami de l’IREF habitant Bordeaux nous fait parvenir la Lettre reçue de la part de sa députée, Michèle Delaunay, ancien ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie dans le gouvernement Ayrault. Il s’agit d’une lettre réponse qui fait suite à une demande adressée à la députée de cosigner la proposition de loi de Jean-François Mancel en faveur de la suppression du statut de la fonction publique. Rappelons que l’IREF est en grande partie à l’origine de cette proposition de loi suite à l’Etude comparative sur le statut de la fonction publique dans le monde réalisée en collaboration avec l’association Contribuables Associés.
Depuis 1981 et son adhésion à l’Union européenne, la Grèce a reçu plus de 339 Mds d’euros d’aides européennes. Cette somme représente 140 % du PIB (2013) de ce pays.…
Le Rapport Oxfam sur les inégalités : entre militantisme gauchiste et tromperie sur la marchandise
Rendu public – par un pur hasard – quelques jours seulement avant le sommet de Davos, le rapport de 13 pages, intitulé Insatiable richesse, de l’ONG Oxfam, écrit des chiffres scandaleux qui alertent les médias et les politiques.
Avant d’entrer dans les détails de ce Rapport, rappelons qui est Oxfam. Il s’agit d’une ONG (Organisation non-gouvernementale), fondée en 1942 et présente dans plus de 90 pays. En 2014, Oxfam International a déclaré des ressources financières qui dépassent les 947 millions d’euros ! Pourtant, sur ce montant, 400 millions d’euros environ proviennent de l’argent public. Ce qui veut dire que 42 % environ de son budget sont versés par des organisations internationales (Union européenne : 75.3 millions d’euros, ONU : 47.4 millions d’euros, Etats : 204.2 millions d’euros et autres institutions supranationales). C’est donc bien l’argent des contribuables qui finance en grande partie cet organisme, dans la mesure où c’est une ONG qui dépend- de ressources gouvernementales… Pour ce qui est de l’Oxfam France, le budget 2014 s’élève à 3.6 millions d’euros, dont 20 % proviennent, d’après le Rapport d’activités, de subventions publiques.
La manifestation du 11 janvier fut une vraie réussite qui a permis peut-être de faire prendre conscience à quelques terroristes que leurs actes étaient contre productifs. Le président de la République en fait son miel pour se draper dans une aura retrouvée malgré une union nationale brisée par son sectarisme. Tous n’étaient pourtant pas Charlie ce dernier dimanche car beaucoup ne pouvaient pas oublier que les journalistes frappés par ces crimes abjects se comportaient sans décence à l’égard des autres et que la plupart d’entre eux étaient les fils d’un communisme qui a si longtemps endeuillé la planète et le fait encore dans quelques pays attardés. Et sans être Charlie, ou peut-être parce qu’ils ne l’étaient pas justement, nombreux ont exprimé, chacun à leur manière, leur compassion pour toutes les victimes et leurs familles.
Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste et président de l’IREF, est cité dans The Japan Times (24/12) à propos de la disparition de la taxe à 75 %. Lire.
Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste et président de l’IREF, est cité dans Le Figaro Economie (24/12) à propos de la disparition de la taxe à 75 %. Lire.
Le Chancelier de l’échiquier britannique a dévoilé son projet économique la semaine dernière. Cet « Autumn Statement » est politiquement très important à cause des élections en perspective. Ce moment offre l’opportunité au Chancelier de commenter la situation économique et de persuader les députés d’avoir confiance en lui. Il lui donne aussi l’occasion de passer en revue les réformes accomplies.