La chaleur des mois d’été, des quais noirs de monde, des enfants, des vieillards, des familles transportant leurs maigres biens dans des valises, des soldats perdus, des illusions envolées et ce sentiment de déclin qui comme un coucher de soleil étreint le cœur de n’importe quel patriote…
En juin 1962, l’Algérie française avait vécu et avec elle cette immense impression de grandeur et d’universel qui l’accompagnait. On ne vit pas sur des souvenirs mais les souvenirs peuvent refaire surface.
Le 12 décembre, se tiendra le dernier des trois référendums sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, les deux premiers ayant vu la victoire de l’option du maintien de l’île au sein de la France à 56,7 et 53,3% en 2018 et en 2020.
À la fin du mois de mai dernier, un document confidentiel dépeignant l’état des réflexions du Gouvernement sur les conséquences de l’indépendance, appelé « Discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Les conséquences du oui et du non », a fuité.
Force est de constater que celui-ci soulève plus de questions que de réponses, mais laisse un sentiment de crainte quant à la possibilité d’abandon de l’île par la métropole.