C’est un peu moins mauvais que prévu dans la 4ème loi de finances rectificative, mais c’est néanmoins cauchemardesque. Le déficit du budget de l’Etat français en 2020 représentera environ 178 Md€. Il faudra y ajouter le déficit de la Sécurité sociale, y compris des caisses de retraite et de chômage, et les conséquences sur les collectivités locales, qui ne sont pas encore connues. Sachant que selon un rapport de la Cour des comptes d’octobre 2020 le déficit cumulé du régime général de la Sécurité sociale et du fonds de solidarité vieillesse devrait atteindre 44,4 Md€ en 2020 (contre 1,9 Md€ en 2019 et 28 Md€ en 2010, à la suite de la crise financière), et que les régimes de retraite et d’assurance chômage devraient cumuler près de 45 Md€ supplémentaires de déficit, le déficit global des finances publiques devrait en 2020 représenter plus de 100% des recettes fiscales de l’Etat. Bien sûr il faut s’endetter toujours plus pour y faire face.
Exergue – Domaines d’expertise
Cafouillage de la vaccination : la responsabilité du mille-feuille des organismes de santé
La crise du coronavirus et la mise en place de la vaccination ont servi de révélateur à un fait grave : malgré une multitude d’instances de prévision et de gestion des crises sanitaires, la France est incapable d’apporter des solutions.
Après une année De Gaulle qui se poursuit, 2021 s’affiche comme l’année Napoléon. Les mêmes valeurs se trouvent célébrées : unité et grandeur de la France, gloire et patriotisme, « masses de granit » déversées sur le pays, fin des troubles révolutionnaires et républicains. Nous continuons à vivre aujourd’hui avec l’héritage -Code civil et Ve République en premier lieu- de ces « grands hommes » que nous adorons tant.
Loi Séparatisme et Charte de l’islam de France : l’islam peut-il vivre à l’écart de la politique ?
Le projet de loi contre les séparatismes en cours d’examen depuis ce 18 janvier à l’Assemblée nationale a un objectif ambitieux et bienvenu. Son préambule observe à juste titre qu’« Un entrisme communautariste, insidieux mais puissant, gangrène lentement les fondements de notre société dans certains territoires. Cet entrisme est pour l’essentiel d’inspiration islamiste. Il est la manifestation d’un projet politique conscient, théorisé, politico religieux, dont l’ambition est de faire prévaloir des normes religieuses sur la loi commune que nous nous sommes librement donnée. Il enclenche une dynamique séparatiste qui vise à la division ». Fort de ce constat, il se propose de renforcer l’arsenal juridique nécessaire pour agir à l’encontre de ceux qui veulent déstabiliser notre pays par un travail de sape qui « concerne de multiples sphères : les quartiers, les services publics et notamment l’école, le tissu associatif, les structures d’exercice du culte. Il s’invite dans le débat public en détournant le sens des mots, des choses, des valeurs et de la mesure ». Le propos est courageux.
Selon l’INSEE, entre 2017 et 2019, les prix des logements anciens, en France ont cru de 3% par an. Les deux premiers trimestres de l’année 2020, avec la variable du Coronavirus n’ont pas échappé à une augmentation nette des prix immobiliers, 4,9% pour le trimestre 1 et 5,7% pour le trimestre 2. Ce dynamisme est porté par une offre de logements anciens inférieure à la demande. Mais le coût affiché d’un bien sur le marché ne rend pas compte de tous les frais qu’engendre l’achat d’un logement. L’Etat et les prélèvements obligatoires ne sont jamais loin. En effet, pour tout achat de logement, ancien ou neuf, les « frais de notaire » s’imposent dès la signature du contrat de vente, à destination de l’acquéreur. Derrière cette appellation générale, assez trompeuse se cache le fisc, toujours prompt à taxer dès que faire se peut.
Au moment du changement d’administration à Washington, il est temps de faire un rapide bilan de la présidence Trump. Beaucoup a été dit et écrit, très rarement avec justesse. Dans leur très grande majorité, les journalistes, correspondants aux Etats-Unis ou experts se sont comportés plus comme des militants anti-Trump que comme des analystes neutres et lucides. Aucune présidence n’a déclenché autant les passions et les haines – même pas celles de Reagan ou de Bush fils. Nous l’avons déjà écrit, Trump lui-même a souvent fourni des verges pour se faire battre (surtout en fin de parcours) mais on ne peut pas lui imputer tous les mensonges et scénarios grotesques dont il a été accusé.
Les révolutionnaires ne désarment jamais parce qu’ils vivent de leurs combats et de leurs fantasmes. Quand ils ne peuvent pas se porter sur le terrain politique, ils investissent d’autres champs d’action. Depuis le marxiste italien Gramsci, ils ont compris que la conquête du pouvoir exigeait d’y préparer les esprits, notamment au travers d’une nouvelle emprise culturelle. Et c’est sans doute ce qui anime la fureur dévastatrice de toutes cultures qui sévit à travers le monde.
Il ne fait pas bon écrire et penser librement de nos jours. Folâtrer hors de la matrice idéologiquement correcte peut valoir à n’importe quel étourdi une mise au ban rapide et permanente. Enseignants, intellectuels, étudiants ou personnalités politiques, tous gens sérieux et responsables, se liguent avec l’Etat, les universités ou certaines entreprises privées pour nous imposer une pensée unique, « propre et progressiste ».
En France, nous sommes très bien lotis avec notre Etat, hyper-protecteur, hyper-compétent, qui veille sur nous nuit et jour, s’immisce partout où il le peut pour nous distiller ses conseils au point de nous rendre accros aux principes de précautions. L’IREF ne cesse de le dénoncer. La pandémie a été une belle occasion d’accroître encore son contrôle sur nos vies.
Le Conseil d’Etat valide la surveillance généralisée : souriez, vous êtes fichés
Par trois décrets publiés le 4 décembre 2020, le gouvernement élargit le recueil de données privées par les fichiers de surveillance de l’Etat. Interpellé par des associations sur cette grave atteinte à la vie privée, le Conseil d’Etat a validé ces décrets, autorisant ainsi la surveillance de masse des Français.
La crise sanitaire bouscule le planning des arrêts pour maintenance des réacteurs nucléaires. Les travaux retardés au printemps dernier imposent des « arrêts de tranche » qui pèsent sur la production d’électricité. Y aura-t-il des coupures de courant cet hiver ?