Un excellent article dans les pages « Opinions » du Wall Street Journal (7 juin) ironise sur les avantages qu’un euro faible apporterait à l’Europe. Chez certains spécialistes et politiques français, l’idée que la dévaluation de la monnaie serait bénéfique à l’économie est bien ancrée dans les esprits. Si tel était le cas il suffirait pour n’importe quel pays de dévaluer sa monnaie pour doubler ou tripler la croissance !
Europe
Après les grandes réformes des années Schroeder, le gouvernement allemand vient d’annoncer de nouvelles mesures d’austérité : plus de 80 Mds d’euros d’économies, pas d’impôts supplémentaires, prestations sociales revues à…
Retoquée par le Conseil constitutionnel, décriée par tout le monde, la taxe carbone va-t-elle s’imposer au niveau européen, suivant les vœux de Grenelle et du gouvernement français ? Le Pr. Jacques Garello, administrateur de l’IREF, rappelle quelques évidences.
Alors que les chemins de fer italiens s’ouvrent à la concurrence, le gouvernement français refuse pour l’instant de transformer l’entreprise nationale en société anonyme. Malgré la demande de Bruxelles pour…
La concurrence dans les chemins de fer italiens
A partir de 2011, la compagnie de chemins de fer publique Trenitalia sera mise en concurrence avec la société ferroviaire NTV (Nuovo Transporto Viaggiatori) dirigée par Luca di Montezemelo, également…
Baisse des dépenses publiques : Canada et Suède
Presque 300 personnes ont assisté au colloque Baisser les dépenses publiques : ils l’ont fait, pourquoi pas nous ? organisé par l’IREF, Contribuables Associés et l’Institut Economique de Montréal .…
Après l’Irlande, le Portugal, la Grèce et la Hongrie, l’Espagne vient d’annoncer des économies massives dans le train de vie de l’Etat. Pour économiser 50 Mds d’euros en trois ans, le Premier ministre Zapatero a annoncé : une réduction en moyenne de 5% des salaires des fonctionnaires (le gouvernement s’appliquera une réduction de 15%), le renouvellement d’un seul fonctionnaire sur 10 partant à la retraite et la baisse de l’investissement public de 6 Mds d’euros en 2010 et en 2011.
Début mai, le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt s’est dit très étonné de la décision de Bruxelles d’instaurer des contrôles budgétaires dans tous les pays membres. Et pour cause. La Suède affiche des finances publiques en très bonne santé : l’an dernier, le déficit public a atteint – 0.5%, très loin des déficits à plus de 10% de la plupart des autres pays.
Dans le cadre de l’émission Europe 1 Soir, Nicolas Lecaussin a été interviewé sur la dette, les déficits ainsi que sur la crise que traversent l’euro et l’Europe.
On le surnomme le « Rapport Vérité ». Passé presque inaperçu en France, le Rapport sur les causes de la crise en Islande ne dénonce pas « l’ultralibéralisme sauvage » mais les connivences entre l’Etat et les banques ainsi que l’inconscience des dirigeants politiques. Mise au point de Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.