Au début du mois de juin, est paru le baromètre sur l’attractivité de la France qui a permis au Gouvernement de se féliciter de la solidité des bases de l’économie française et de la compétitivité de ses entreprises, dues naturellement aux réformes engagées sous le présent quinquennat. Si l’observation des projets d’investissement des entreprises étrangères semblent bon au premier abord, un certain nombre de faiblesses structurelles ne peuvent être passées sous silence.
État et administrations
En France, les hommes politiques et les représentants d’intérêts préfèrent parler de droits plutôt que de libertés. Les opposants d’Emmanuel Macron, peu de temps après son élection, l’ont qualifié d’ultra-libéral, un adjectif bien saugrenu tant nombre de Français auraient préféré qu’il le soit en pratique. Le président a de nombreuses fois critiqué les dérives autoritaires d’Orban et de Kaczyński… Pourtant, certaines des lois discutées au Parlement au cours de son mandat pourraient être qualifiées d’illibérales.
Pire, si sa promesse de sortir de l’Etat d’urgence sécuritaire a été tenue, la contrepartie a été l’inclusion dans le droit commun d’une partie des règles dérogatoires aux libertés adoptées après les attentats de 2015. Son mandat a été aussi marqué par une plus grande emprise de l’administration sur l’exercice des libertés. Le juge judiciaire ne s’occupe presque plus des libertés, c’est désormais le juge administratif qui en est le garant.
Une nouvelle loi promulguée en toute discrétion le 24 décembre 2020, appliquée depuis le 1er avril 2021, renforce les contrôles et les procédures des agents de l’OFB (Office français de…
Un énarque, ayatollah de l’éolien, veut priver des Français d’électricité
Surréaliste. Le 7 juillet, sur le plateau de LCI, Jean-Louis Carenco, haut-fonctionnaire et président de la commission de régulation de l’énergie, demande « que ceux qui ne veulent pas des…
Des parlementaires demandent un référendum sur l’hôpital : entre incompréhension des enjeux et manque de vision
Si les Français doivent de nouveau être appelés aux urnes, il faudrait qu’ils aient à voter sur des mesures concrètes pour qu’ils se mobilisent. Le projet de référendum d’initiative partagée…
Le gouvernement décide de revaloriser le salaire des plus protégés : les fonctionnaires
Le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, a annoncé hier, alors que le déficit de l’Etat pour 2021 est attendu à 9,4% du PIB,…
Le Conseil d’État a rendu mardi 6 juillet un rapport au Premier ministre sur les pouvoirs de contrôle, d’enquête et de sanction de l’administration. Il est vrai qu’en France, de…
Comment l’État a aussi poussé à l’abstention aux élections régionales
Les chiffres de l’abstention aux élections régionales ont battu des records : deux Français sur trois ne se sont pas rendus aux urnes. Il y a bien sûr plusieurs raisons…
Un accord européen a été noué fin juin pour arrêter l’enveloppe de la Politique agricole commune à 386 milliards d’euros sur sept ans, dont 270 milliards d’aides directes aux agriculteurs. Pour la France, la quote-part s’élève à 62 milliards d’euros. A raison de 25 % de l’ensemble des aides directes, leur versement est conditionné au respect de programmes environnementaux exigeants baptisés « écorégime ». En outre a été introduite une nouvelle notion dans la PAC, la « conditionnalité sociale », pour lier l’attribution des subsides européens au respect du droit du travail. Les agriculteurs européens se réjouissent de tant de crédits qui sont pourtant autant d’asservissement puisqu’ils ne recevront leurs aides que s’ils passent sous les fourches caudines de l’UE pour mettre en œuvre des pratiques agricoles qu’ils n’auront pas choisies.
Les dépenses inscrites au projet de loi de finances (PLF) pour 2022 seront supérieures à l’estimation initiale
Comme chaque année à même époque, le PLF se prépare activement : Olivier Dussopt, ministre chargé des Comptes publics, a mené une série de réunions d’arbitrages budgétaires avec les membres…