Le « coup du diesel », vous connaissez ? C’est une manœuvre de l’État qui consiste à accorder des avantages à un produit ou un service puis, une fois qu’une grande partie de la population a été convaincue de les adopter, à décréter leur caractère néfaste ou dangereux. Les consommateurs sont alors orientés vers de nouveaux produits ou services, qui sont à leur tour subventionnés, tandis que les anciens se voient davantage taxés, voire interdits.
Environnement
Le gouvernement promeut la voiture électrique avec force subventions. Mais cela risque de ne pas durer, et le jour approche où les aides se transformeront en nouvelles taxes. L’Australie a déjà sauté le pas. Il serait surprenant que la France ne l’imite pas.
Politique environnementale française : de lourdes taxations et d’importantes subventions pour un résultat très limité
Depuis le début des années 2000, la protection de l’environnement s’est progressivement invitée dans le débat public français jusqu’à devenir un sujet politique majeur. Plusieurs jalons marquent cette installation de l’environnement dans le débat d’idées puis dans le monde politique : la fameuse déclaration de Jacques Chirac en 2002 lors du quatrième sommet de la Terre : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », l’inscription de la Charte de l’environnement dans la Constitution française en 2005, Le Grenelle de l’environnement en 2007, le bon score des verts aux élections européennes de 2009 (16,3 %), la COP21 organisée en 2015 en France ou plus récemment la conquête par Europe Écologie – Les Verts de plusieurs grandes villes françaises (Bordeaux, Lyon, Strasbourg).
Après le saccage d’antennes, les déclarations des élus écologistes et mélenchonnistes, voici maintenant les enchères sur les fréquences. La 5G est décidément à la une de l’actualité depuis plusieurs semaines. Les fréquences, qu’elles soient 5G, radio, TV, etc., sont-t-elles l’affaire de l’État ? Celui-ci s’est attribué le spectre hertzien, mais on pourrait tout à fait imaginer que les fréquences hertziennes appartiennent à ceux qui les ont exploitées en premier, les inventeurs en quelque sorte. Il est également envisageable que ce spectre soit considéré comme une res nullius, c’est-à-dire une chose n’appartenant à personne et dont l’usage est commun à tous, des lois de police réglant la manière d’en jouir. Ces solutions alternatives auraient peut-être facilité le déploiement de la 5G en France. Nous sommes, en effet, un des derniers pays développés en la matière.
Joe Biden et les Démocrates veulent dépenser 2000 milliards de dollars en faveur des énergies renouvelables. Le pays devra passer aux «énergies vertes» d’ici 2035, selon leur programme. Objectif que de nombreux spécialistes considèrent comme utopique mais aussi terriblement destructeur d’emplois car les énergies fossiles fournissent du travail à environ 5 millions de personnes aux Etats-Unis et les projections de créations d’emplois dans les renouvelables ne sont pas encore vraiment très fiables.
La Tribune de Jean-Philippe Delsol est publiée par le magazine Capital dans son numéro de septembre 2020.
Un rapport parlementaire dénonce enfin les désillusions subventionnées de l’agriculture « bio »
Un rapport du Sénat passe au crible la politique pro « bio » de l’État. Si elle n’est pas remise radicalement en cause, c’est la première fois qu’elle est critiquée à la fois dans son application et dans ses fondements. Des objections que nous avions déjà soulevées dans notre rapport sur le « bio ».
Le « bio » a conquis l’assiette de nombreux Français et témoigne de préoccupations alimentaires légitimes de la population. Dans ce nouveau rapport, l’IREF analyse les prétendues vertus de cette consommation et montre, littérature scientifique à l’appui, que l’agriculture dite « biologique » ne tient pas ses promesses. L’IREF propose d’abandonner l’interventionnisme massif et coûteux de l’État en faveur de cette pratique pour permettre le libre choix alimentaire des consommateurs.
Plus de 55 000 ha (quatre fois la taille de Paris !) partis en fumée, 76 morts, plus de 1000 disparus, des quartiers entiers entièrement détruits, le bilan (encore provisoire) des incendies qui ravagent la Californie sont dramatiques. Les images qu’on peut voir sont impressionnantes, mais les commentaires des journalistes sur les causes de ce sinistre se ressemblent comme des documents copié-collés. Bien sûr, la sécheresse, l’étalement des villes, le manque de points d’eau font partie des causes. Sans oublier l’origine criminelle des feux (ce qui est d’ailleurs souvent le cas, en France aussi).
C’est un chiffre qui ne fera pas la Une des médias …