La défense de l’environnement se fait sur le dos des entreprises. La taxe sur les imprimés papiers est un des exemples les plus récents. Elle a été imposée aux entreprises mais pas aux administrations, les plus grands gaspilleurs de papier. Analyse de Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF
entrepreneur, entrepreunariat
Depuis trois ans, l’Etat a dépensé 3.5 Mds d’euros pour la branche fret de la SNCF. Avec quels résultats ? L’entreprise des chemins de fer prévoit, cette année encore, plus de 600 millions d’euros de pertes. Comme l’argent gaspillé ne suffisait pas, l’Etat vient de décider d’injecter 7 Mds d’euros supplémentaires pour les trains de marchandises.
Il n’aura pas fallu six mois pour que le corporatisme ait « la peau » du régime de micro entrepreneur. Pensez-donc, au scandale des bien pensants, depuis le 1er janvier de cette année n’importe qui pouvait se proclamer entrepreneur sans avoir à justifier de diplôme, sans payer d’impôts, charges ou droits préalables, sans cotiser à un quelconque « machin ». Et c’est là que le bât a blessé précisément.
Les blocages des entreprises, la prise en otage des patrons ou bien les destructions de site font partie maintenant du quotidien des médias français. Ces pratiques sont des exceptions françaises ; pourtant elles se déroulent, dans un pays qui a l’une des plus sévères réglementations du travail au monde : tout est prévu pour harmoniser les relations sociales.
Dans une entreprise fabriquant des emballages en plastique, un vol de 300 de ces emballages a été commis. La direction vérifie les sacs personnels des salariés, en leur présence et avec leur consentement, pour tenter de trouver le voleur. L’un des salariés est confondu et licencié pour avoir dérobé cette marchandise. Il conteste son licenciement et la Cour de cassation lui donne raison au motif qu’il ne suffisait pas que le salarié ait donné son accord à l’ouverture de son sac, mais qu’il aurait fallu lui dire, en présence d’un témoin, qu’il pouvait s’opposer à l’ouverture de son sac (Cass. Soc. 11 février 2009 n°07-42068 Boughezal c/S10).
Le haut-commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, veut dépenser 1.5 Mds d’euros pour inciter les entreprises à embaucher des jeunes. Même si le passé montre que l’argent est gaspillé.
De l’imposition à la justice : Au-delà de la recherche d’un “impôt juste”
Résumé : La fiscalité est devenue un enjeu politique majeur dans la plupart des pays développés. Les tendances démographiques renforcent la menace potentielle d’une pression accrue sur les contribuables pour financer les programmes sociaux existants, tandis que la concurrence institutionnelle entre pays d’Europe et d’autres régions joue un rôle de plus en plus décisif pour la maîtrise des finances publiques.