Il se murmure en haut lieu que le gouvernement voudrait repousser les élections régionales et départementales prévues en juin 2021. La plupart des candidats ont exprimé leur opposition à ce…
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Victoire des libéraux aux Pays-Bas : les réformes, ça paye !
Le premier ministre Mark Rutte, en poste depuis 2010, vient de remporter les élections législatives aux Pays-Bas. Le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD, droite libérale) fait…
Même Angela Merkel ne peut survivre à l’échec de la campagne de vaccination européenne. Son parti vient de connaître de sévères revers lors des deux élections régionales du week-end dernier.…
Pablo Iglesias, leader du parti Podemos (proche idéologiquement de LFI), a décidé de se retirer du gouvernement pour concourir aux élections de la Communauté autonome de Madrid. Il y affrontera…
Comme l’IREF, le Républicain David Lisnard prône la responsabilité et la liberté
Membre des Républicains et maire de Cannes depuis 2014, David Lisnard se positionne comme l’une des voix libérales de son parti. Dans une interview publiée ce mercredi dans Le Figaro,…
Au moment du changement d’administration à Washington, il est temps de faire un rapide bilan de la présidence Trump. Beaucoup a été dit et écrit, très rarement avec justesse. Dans leur très grande majorité, les journalistes, correspondants aux Etats-Unis ou experts se sont comportés plus comme des militants anti-Trump que comme des analystes neutres et lucides. Aucune présidence n’a déclenché autant les passions et les haines – même pas celles de Reagan ou de Bush fils. Nous l’avons déjà écrit, Trump lui-même a souvent fourni des verges pour se faire battre (surtout en fin de parcours) mais on ne peut pas lui imputer tous les mensonges et scénarios grotesques dont il a été accusé.
L’élection présidentielle américaine de 2020 a mobilisé un nombre considérable d’électeurs. Joe Biden et Donald Trump ont tous les deux battu des records en nombre de voix. En 2008, Barack Obama avait atteint 69,5 millions de voix et en 2016, Donald Trump en avait eu 63 millions. Les deux candidats de 2020 dépassent chacun largement les 70 millions (on ne connaît pas encore le nombre exact, des vérifications étant en cours). On peut donc avancer que cette élection a mobilisé des personnes qui ne s‘étaient pas déplacées pour les précédents scrutins. Les données déjà disponibles sur la composition des votes présentent quelques surprises.
Alors que le pays est passé au stade 3 de l’épidémie, Emmanuel Macron et le gouvernement ont décidé de maintenir le premier tour des municipales. Difficile de comprendre leur raisonnement dans les conditions actuelles, alors qu’on nous serine que les rassemblements sont à éviter et que tout va fermer, sauf les commerces alimentaires et les banques. C’est d’autant moins compréhensible que, nous le savons très bien, ce sont les plus âgés qui se déplacent le plus pour voter et ce sont eux les plus exposés au virus. On apprend aussi que certains bureaux de vote se trouvaient dans des EHPAD et que dans beaucoup d’autres, il n’y avait pas de gel et les assesseurs ne portaient pas de masque. A noter que ces produits sont toujours introuvables, notre Etat providence tant vanté par Macron n’est pas capable de nous les fournir.
En octobre 2019 a été mise en place une Convention citoyenne pour le climat constituée de 150 citoyens tirés au sort et appelés à formuler des propositions pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce 10 janvier, M Macron leur a promis de prendre en compte leurs propositions d’une manière ou d’une autre. Est-ce raisonnable de confier ainsi l’avenir de nos politiques à la roulette russe du tirage au sort ? Certes, ce procédé a contribué à l’édification à Athènes de la première démocratie occidentale. Mais il s’agissait de quelques milliers de citoyens et leurs décisions étaient d’ailleurs encadrées par ceux qui en leur sein étaient désignés comme les plus capables. Pour le moins, cette expérience, sans doute relativement dangereuse, mérite débat.
Quelques enseignements pour la France et la droite en particulier
Le Parti conservateur britannique a obtenu une victoire historique lors des dernières élections législatives organisées dans un contexte particulier de débats acharnés autour du Brexit. Ce sont les meilleurs résultats depuis l’époque de Margaret Thatcher et de sa troisième victoire législative en 1987. En face, le Parti travailliste (Labour) dirigé par Jeremy Corbyn obtient les plus mauvais résultats depuis 1935. Que nous apprennent ces élections ?