L’Express publie (5 juillet) un classement intitulé « Merci l’école publique française ! » dans lequel on apprend qu’en France l’école est peu onéreuse. Les chiffres proviennent d’une étude de la fondation HSBC pour l’éducation.
Education nationale
Les exemples étrangers montrent que pour avoir une école efficace ce qui compte ce n’est pas le nombre d’élèves par classe mais l’autonomie et le travail.
L’article de l’IREF concernant l’Education est les réformes à faire dans ce domaine est publié par la revue Entreprendre dan son numéro du mois de mai.
Poursuivons la revue de l’état de la fonction publique en France en portant notre regard vers l’enseignement, après avoir étudié la fonction publique hospitalière. L’argument du manque d’enseignants fait aussi partie des armes qui empêchent de penser à la baisse du nombre de fonctionnaires.
Nous recevons cette semaine un opuscule publié par Le MEDEF. En vue des élections à venir, la brochure intitulée « Le monde change, changeons la France » regroupe un ensemble de propositions pour la France de 2017 et après. Si la première partie se veut une présentation agréable de l’avenir qui s’ouvre à nous, elle met en garde contre un manque d’adaptation dont la France pourrait souffrir. Le MEDEF a raison mais il pourrait être encore plus déterminé dans ses propositions.
C’est le résultat de l’Etude comparative que vient de publier l’IREF et dont la conclusion est très claire : une dépense publique élevée dans le domaine de l’éducation n’implique pas de meilleurs résultats, bien au contraire. La France qui dépense environ 7 % de son PIB pour l’Education (de loin, le premier budget de l’Etat) ne se classe qu’à la 12e place sur 31 pays.
L’Etude comparative de l’IREF est présentée en exclusivité par Le Figaro Economie dans son édition du 8 septembre. Lire.
Lors de la rentrée scolaire, en tant que parent d’une fille de 8 ans, j’ai eu droit au discours « pédagogiste » de la directrice d’un établissement privé et catholique réputé. Au lieu des encouragements afin de mieux travailler et des précisions sur les programmes, le discours était construit dans une langue de bois parfaite avec les clichés idéologiques tels que « l’apprentissage de la citoyenneté », « la découverte de l’autre », le « vivre ensemble » et comment devenir « éco-citoyen ».
Prenant prétexte des risques de radicalisation islamique dans certains établissements, la ministre de l’éducation nationale a annoncé le 9 juin une modification radicale pour les établissements hors contrat, avec le passage d’un simple régime de déclaration à celui d’une autorisation préalable. Une nouvelle attaque contre la liberté scolaire, alors que toutes les études de l’IREF démontrent le lien étroit qui existe entre liberté scolaire et efficacité des services éducatifs.
A la place de la réforme, on continue l’arrosage. A moins d’un an de l’élection présidentielle, le gouvernement a annoncé à ceux qui travaillent à l’Education nationale que l’Etat allait leur consacrer 1 milliard d’euros d’ici à 2020 , dans le cadre du protocole sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) de la fonction publique. S’il y a un secteur où il faudrait réformer c’est bien celui de l’Education, un secteur étouffé par la bureaucratie et par les syndicats et intoxiqué par l’idéologie « pédagogiste ».