Il existe, au sein de l’école française, une forme de schizophrénie. Au lieu de faire les vraies réformes dont l’école a besoin, les ministres – de gauche mais aussi de droite – continuent à faire adopter des mesures qui l’enfoncent encore plus. La dernière en date, nommée « réforme du collège », est tout sauf une réforme. Il s’agit bel et bien d’une action de destruction de ce qui apportait encore quelques connaissances aux élèves du collège : les classes bilingues, l’enseignement du latin et de l’histoire, etc… Les auteurs de ces propositions, ceux qui tuent l’école, ne sont pas à leur premier coup d’essai. Ils sévissent depuis des années dans les milieux des chercheurs « pédagogistes » ou au sein de l’Education nationale. Ce sont des fonctionnaires qui vivent aux crochets des contribuables et des syndicats qui se battent pour sauvegarder leurs privilèges.
Education nationale
La Gauche n’aime pas davantage les fourmis, que les vraies réformes économiques
On vient donc de l’apprendre: parmi les 14 mesures destinées à permettre au budget de l’Etat de réaliser quelque 14,5 milliards d’euros d’économies en 2016, les établissements d’enseignement supérieur vont à nouveau monter en première ligne. Déjà pour cette année 2015, 97 millions d’euros (96,6 exactement) seront ponctionnés sur 11 universités, une bonne vingtaine d’écoles d’ingénieurs et une dizaine d’autres grandes unités touchant à l’enseignement supérieur, qui représentent ensemble un peu plus d’un tiers des établissements œuvrant dans le secteur. Le tort de ces “bourgeois de Calais”? Oser présenter dans leurs comptes un fonds de roulement supérieur à 65 jours de fonctionnement, ce qui en bonne gestion socialiste, formatée au déficit permanent et aux flux tendus, est une faute lourde et inexcusable.
L’économie numérique est favorable à l’économie toute entière. Son potentiel de croissance serait de 5,5% du PIB et 450 000 emplois annoncés pour 2015 (Mckinsey). En investissant tous les domaines, de la santé à l’éducation, les services autant que l’industrie, l’économie numérique bouleverse l’ordre existant et remet en cause les acquis. Il s’accomplit sans doute une vraie révolution numérique plus importante que fût la révolution industrielle de la vapeur puis de l’électricité. Car cette nouvelle révolution change les rapports sociaux autant que les processus de production et de distribution. Elle remet en question le rôle traditionnel des Etats, et c’est ce qui le trouble le plus.
L’Etude de l’IREF consacrée à la réforme des écoles britanniques est présentée par Yann Le Galès dans sa Chronique du Figaro Economie (7 avril).
L’autonomie et la concurrence ont « boosté » l’école britannique
Présenté en Conseil des ministres le 11 mars dernier, le projet de réforme du collège unique risque de devenir un nouvel échec de transformation de notre système éducatif. Pourtant, l’exemple britannique de réforme du secondaire commencée sous Tony Blair, avec une vraie autonomie accordée aux écoles, pourrait inspirer notre gouvernement. D’autant plus que ce sont les enfants des familles défavorisées qui en ont profité.
• Les « académies » britanniques ou des écoles autonomes et mises en concurrence
• Les résultats des élèves dans ces écoles sont meilleurs que ceux des élèves du public
• Un exemple de réforme que le système éducatif français devrait suivre
En lisant cette Note économique de l’Institut économique de Montréal (IEDM) écrite par Bradley Doucet et Yanick Labrie le lecteur obtient, en une quinzaine de minutes, un bref portrait de ce qu’est la liberté économique et de son importance fondamentale.
On conçoit bien l’urgence de la situation française par le recours du gouvernement à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire passer en force la loi Macron. Mais si la réforme des professions réglementées, la libéralisation du travail le dimanche et du transport par autocars sont nécessaires et souhaitables, cela ne revient qu’à engager la responsabilité du gouvernement sur un ensemble de réformettes, qui vont certes dans le bon sens en s’attaquant à des rentes et à des privilèges, mais qui représentent malgré tout une opposition assez timide… En fait, pour relancer l’emploi marchand, la production et la consommation, la priorité du gouvernement devrait plutôt s’orienter vers le véritable fléau français que constituent le fardeau de la dépense publique, le poids de la fonction publique dans l’économie et la dépendance des organismes parapublics et privés vis-à-vis du financement public.
Vidéo de Nicolas Lecaussin à propos de l’éducation et du chèque éducation.
L’esprit d’entreprise dans les manuels d’économie
Nicolas Lecaussin, Directeur du développement de l’IREF, a été interviewé (30/12) sur RMC à propos des manuels d’économie et de la proposition de l’IREF d’associer les chefs d’entreprise à leur…
La proposition de l’IREF concernant les chefs d’entreprise et les manuels d’économie est commentée (16 décembre) dans un article du quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France. Lire.