Voilà un syllogisme : la croissance reprend aux Etats Unis ; or les Etats Unis ont pratiqué une relance à grands coups de déficits budgétaires, donc ce sont les dépenses publiques qui feraient la reprise… Oui, mais il faut le dire : c’est dans les secteurs qui n’ont pas bénéficié de la manne fédérale que les créations d’entreprises et d’emplois ont explosé ; de même que dans les Etats qui ont réduit les dépenses publiques (tels certains pays d’Europe). Cherchez l’erreur !
économie
Dans un souci de «citoyenneté» (concept très à la mode ces temps-ci et très efficace pour éviter toute réforme), la Poste a lancé une série de questionnaires auprès de ses clients pour en recueillir les opinions sur la mission future de l’entreprise. Bizarrement, la solution qui aurait été avancée par les clients serait celle de… ne distribuer le courrier que 5 jours sur 7 ! Autrement dit, alors que le prix du timbre ne cesse d’augmenter, et tandis que les autres Postes européennes (allemande, néerlandaises, britannique…) sont privatisées, la Poste française n’a rien trouvé de mieux que de travailler moins !
En 2011, les Etats-Unis étaient encore un pays importateur de matières pétrochimiques. A partir de 2018, le pays sera un grand exportateur de matières pétrochimiques avec au moins 30 Mds de dollars d’excédents. Tout cela grâce à l’exploitation du pétrole et du gaz de schiste. C’est ce que la Grande-Bretagne a compris également, car elle vient d’annoncer un partenariat avec Total.
Sortir de la crise : Et si la France avait besoin d’un Big-bang économique, fiscal et culturel ?
Olivier DASSAULT, Président, Jean-Michel FOURGOUS, délégué général, et les 120 parlementaires membres de “Génération entreprise – Entrepreneurs associés” (GEEA) sont heureux de vous convier à un colloque sur le thème de leur Livre blanc :
Le professeur Jacques Garello démontre, dans cet essai pédagogique et solidement argumenté, que la seule solution qui nous reste est de changer de système. Car la retraite par répartition a créé des inégalités et se trouve actuellement en faillite. Tandis que la retraite par capitalisation est adoptée un peu partout dans le monde avec beaucoup de succès. Les politiques français refusent de voir la réalité en face. Ils se cachent derrière l’idéologie de la répartition alors que la capitalisation serait beaucoup plus avantageuse pour les retraités et pour l’économie française. Pour sauver les retraites, on a tout essayé sauf…ce qui marche. Avis aux décideurs politiques !
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Et participez au colloque sur les retraites que nous organisons le mardi 21 janvier !
En ce temps de Noël, il paraît opportun d’évoquer le message du Pape François dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium du 24 novembre 2013. Avec beaucoup de force, il annonce la joie de l’Evangile, une joie qui doit rayonner au cœur de tous les hommes. Avec beaucoup d’humanité, il exhorte, précisément chacun d’entre nous à redoubler d’attention aux pauvres et à œuvrer en leur faveur. Heureux rappel, y compris au sein même de l’Eglise, heureuse exhortation à l’attention de tous et notamment de ceux qui ont des responsabilités économiques. Hélas, et par une confusion que nous aurions aimé ne pas rencontrer dans un texte de cette qualité, il s’en prend en même temps à l’économie de marché.
Il est vrai que c’est la grandeur et la force de l’Eglise catholique que de laisser en son sein le débat ouvert lorsqu’il ne s’agit pas de questions doctrinales tranchées ex cathedra par le Pape. Au demeurant le Pape François reconnaît lui-même qu’il n’est pas expert en matière d’économie. Le savoir économique n’est pas article de foi, et les quelques pages de cette Exhortation qui portent sur l’économie ne sont qu’accessoires à ce texte riche d’enseignement par ailleurs.
Comme un grand nombre de commentaires ont laissé entendre que le Pape François virait au socialisme, voire au marxisme, il est du devoir de tout catholique (car l’exhortation s’adresse par priorité aux catholiques, ce n’est pas une Encyclique) de relever les « surprises » du texte, qui l’éloignent de la réalité économique, et de rappeler ce que la doctrine sociale de l’Eglise Catholique professe dans le domaine de « l’économie de libertés », suivant l’expression de Jean Paul II.
Qui sont ceux qui décident au ministère de l’Economie et des Finances ?
Les actualités économiques nous expliquent régulièrement que les ministres en charge de l’économie et des finances, entourés de leurs équipes, se démènent, pour éviter le naufrage de l’économie.
Or, à l’exception des ministres et de rares cas particuliers, nous ne connaissons rien ou presque de ces hommes de l’ombre, conseillers ministériels, hauts fonctionnaires et relais du pouvoir politique.
Quelles études ont-ils faites ? Quelle proportion de femmes ont-ils dans leurs équipes ? Lesquels de ces décideurs chargés d’élaborer les politiques économiques ont connu une expérience concrète dans le secteur privé ? Et combien de temps ? Et combien se sont-ils spécialisés sur la question en obtenant un doctorat ou en prenant le temps de réfléchir aux meilleures réformes à appliquer, en particulier au sein d’un think tank ?
Nous essaierons ici de répondre à ces questions.
4 points essentiels :
– 150 000 personnes travaillent au ministère de l’Economie et des Finances tandis que 148 000 personnes sont employées par le Trésor américain, alors que la population française est de 65 millions d’habitants et de 315 millions aux Etats-Unis …
– Le nombre de fonctionnaires est donc presque le même du côté américain pour gérer un budget des dépenses de 2, 449 trillions de dollars, alors que les dépenses s’élèvent à 1, 353 trillions de dollars en France.
– Pierre Moscovici est un énarque et un politicien de carrière, mais le ministre du Trésor américain, Jacob Lew, a été tour à tour conseiller politique, avocat d’affaires, haut fonctionnaire, vice-président d’une Université et enseignant, avant de rejoindre l’administration Obama.
– Alors qu’aux Etats-Unis 61,3% de l’élite administrative[[114 profils de hauts fonctionnaires étudiés en France et aux Etats-Unis.]] en charge de l’économie et des finances ont déjà travaillé dans le secteur privé pendant une durée moyenne de 5 ans, ils ne sont que 24,6% à Bercy à y avoir travaillé pendant une durée moyenne de 1,5 ans !
La fiscalité verte, une ruine pour l’économie sans résultats pour l’écologie
L’association Contribuables Associés organise régulièrement des «rendez-vous parlementaires».
Le 10 décembre le thème était celui de la fiscalité verte. Lucas Léger a présenté la position de l’IREF : non seulement la fiscalité verte n’améliore en rien l’environnement mais elle ruine l’économie et l’emploi alors même que son vrai but inavoué est de remplir les caisses de l’Etat.
Sont intervenus :
Christian Gerondeau, ingénieur, Yvan Stefanovitch, journaliste d’investigation, et Lucas Léger, chargé de mission à l’IREF. Le débat fut présidé par Marc Le Fur, député UMP des Côtes-d’Armor et vice-président de l’Assemblée nationale depuis 2007, et animé par Benoîte Taffin, Porte-Parole de l’association Contribuables Associés … Par ailleurs une vingtaine de députés étaient présents.
Ouvrage sous la direction de Jean-Yves Naudet
L’ouvrage – le 26ème publié par le Centre de Recherches en Ethique Economique et des Affaires et Déontologie professionnelle – reprend le compte-rendu du 19ème colloque d’éthique économique organisé à Aix-en-Provence les 21 et 22 juin 2012.
Tea Party Catholic, The Catholic Case for Limited Government, a Free Economy and Human Flourishing
Ouvrage de Samuel Gregg, Crossroad Book, 2013
Avec une introduction de Michael Novak, cet essai rappelle quelques vérités. Les électeurs catholiques américains sont nettement divisés: ceux qui ont voté pour Joe Biden, le vice-président démocrate en faveur de plus d’interventionnisme étatique dans l’économie, et ceux qui ont préféré Paul Ryan, le malheureux candidat républicain, défenseur des libertés individuelles et du moins d’Etat.