Lucas Léger, chercheur de l’IREF, a été interviewé par la télé publique estonienne sur la politique économique française mise en place par le gouvernement Valls. Voir l’émission.
économie
Situation de plein emploi, boom économique et démographique, le Texas attire tous les regards aux Etats-Unis. L’explication du miracle a été donnée par le gouverneur de cet Etat, Rick Perry…
Afin de faire plaisir à la gauche chilienne, la Présidente Michelle Bachelet, souhaite relever le taux d’IS (Impôt sur les sociétés) de 20 à 35 %. Cette mesure politicienne donnerait…
Nicolas Lecaussin, Directeur du développement de l’IREF, est l’invité (2 mai) de Frédéric Taddéï sur France 2 (“Ce soir ou jamais”) pour débattre de l’opposition politique et économique en France.…
D’après les dernières données, la richesse (le patrimoine) des Américains a augmenté de 14 % en 2013 en atteignant un niveau record de 80.7 trillions de dollars. Le niveau qui…
En France, l’antilibéralisme ne connaît pas les frontières politiques. Il est partout. De Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par Nicolas Sarkozy et François Hollande, tous les leaders politiques français ont critiqué (ou critiquent) le libre-échange, la mondialisation et le marché en affirmant qu’ils sont à l’origine de la crise économique. Ils continuent à proposer plus de réglementations et l’intervention de l’Etat. Cette obsession antilibérale est aussi celle d’une partie des médias qui ont repris les clichés économiques des politiques tandis que les Français tombent dans le piège de l’économiquement correct. Pour autant, l’antilibéralisme n’est pas un phénomène conjoncturel. C’est une attitude constante en France.
Vous pouvez acheter cet ouvrage en le demandant à votre libraire, en renvoyant le coupon ci-joint ou bien en ligne : Amazon ou FNAC.
Les Etats américains sont de véritables laboratoires de démocratie. Une comparaison entre plusieurs Etats situés à proximité des Grands Lacs (Illinois, Michigan, Wisconsin, Indiana et Ohio) montre de grandes différences…
Dans son ouvrage, « Le capital au XXIème siècle », aussi imposant que sa précédente somme sur « Les hauts revenus en France au XXème siècle », Thomas Piketty amasse de très nombreuses données sur l’évolution des patrimoines dans plusieurs pays européens et aux Etats-Unis. Ces informations permettent de mieux connaître le rapport de nos sociétés au capital et la distance entre les plus riches et les plus pauvres. Sauf que l’auteur en fait un usage trompeur, dénaturé à la manière du matérialisme scientifique du XIXème siècle.
A la façon des auteurs marxistes, il élève son discours à la prétention d’une démonstration scientifique. Il ne veut pas seulement convaincre, il veut asséner une vérité, la sienne, dont les formules mathématiques qu’il présente seraient la raison. Certes, il indique « qu’il faut se méfier de tout déterminisme économique en cette matière » (page 47), mais il utilise l’économétrie pour annoncer la répartition des richesses attendue au XXIème siècle comme s’il n’avait guère de risques, voire aucun, de se tromper. Et ce tableau considère que l’écart entre riches et pauvres tendra à s’élargir inéluctablement, quand bien même il reconnaît que ce fut l’inverse au XXème siècle. Il poursuit les courbes comme Malthus au XVIIIème siècle ou le Club de Rome dans les années 1970 le faisaient pour prédire que le monde entier allait mourir de faim ! Il conteste la courbe en cloche des inégalités de Kutznets pour tracer d’autres lignes qui méconnaissent l’humain. Il note que « Marx a totalement négligé la possibilité d’un progrès technique et d’une croissance continue de la productivité » (page 28) dans sa théorie d’une accumulation infinie du capital jusqu’à provoquer la mort du capitalisme, mais il reproduit autrement une théorie de la croissance sans fin des patrimoines.
En synthèse :
– Thomas Piketty propose des courbes statistiques comme Malthus au XVIIIe siècle ou le Club de Rome dans les années 1970
– La théorie de Piketty sur une croissance sans fin des patrimoines ne résiste pas à l’analyse des faits
– Il y a d’abord une confusion entre capital (productif, financier, immobilier) et patrimoine cessible
– Thomas Piketty soutient que, pendant les 20 siècles passés, le taux de rendement du patrimoine se serait situé à 4 points au-dessus de la croissance
– Or, il faut déjà savoir comment il a pu obtenir des données sur 2 000 ans ?? C’est absolument impossible
– Par ailleurs, contrairement à ce qu’il soutient, en moyenne, le rendement nominal du patrimoine net des ménages ne peut pas être supérieur au taux de croissance économique
– Si les calculs de Piketty étaient justes, les 1 % des plus riches devraient posséder toutes les richesses disponibles d’ici 2016 !
– Les calculs de Piketty sont faux car il méconnait la réalité : l’économie n’est pas figée, le capital est épargné, réinvesti ou même dilapidé ; la mobilité sociale est extrêmement importante et les inégalités ne sont pas rigides
L’Etude de Jean-Philippe Delsol consacrée aux Tromperies statistiques de Thomas Piketty est présentée par le journaliste Yann Le Galès dans sa Chronique intitulée “Idées pour demain” (Le Figaro, 22 avril).…
Il faudrait 236 Mds d’euros d’économies et non pas 50 Mds
Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, a participé à l’émission “Des Idées neuves” animée par Nicolas Pierron sur Radio Classique (15/04) pour développer son article consacré à la baisse…