L’Allemagne a toujours affirmé vouloir réduire au plus vite les émissions de CO2 grâce aux énergies renouvelables. Elle a donc pratiqué une politique de subventions et d’investissement massifs. Entre 2013…
Écologie
Le Comité économique, social et environnemental (CESE) porte ce nom depuis maintenant dix ans. C’est, en effet, en 2008 que le CES est devenu CESE. Pour justifier de son appellation, le CESE produit des rapports à la chaîne. Un des derniers en date s’intitule « TPE-PME, comment réussir le passage à la neutralité carbone ? » (septembre 2018).
Sur 100 euros de taxes écologiques seulement 5 dépensés pour l’écologie !
Ce vendredi 23 novembre tôt le matin, il était permis aux insomniaques d’écouter sur France-Info la rediffusion de son émission-phare « Les Informés », censée permettre à la masse de ceux qui ne le sont pas d’accéder, après les inévitables « décryptages », au faîte de la vérité politique et journalistique. À quelques intervenants près visiblement égarés dans cette galère, on trouve dans cette émission quotidienne sous la houlette d’un journaliste-maison chevronné l’expression satisfaite et collective d’une bien-pensance épanouie, qui rappelle instamment l’étiquette circulaire bien connue de « La voix de son maître » parant le centre de nos vieux disques vinyles. Naturellement ces propos convenus et pleins de suffisance, exaspèrent tous ceux qui, sans être nécessairement à la pointe de l’information, n’en conservent pas moins suffisamment de bon sens et de réflexion critique pour ne pas prendre systématiquement pour des lanternes toutes les vessies qu’on leur baille.
La fronde des gilets jaunes a mis le prix des carburants sur le devant de la scène. Les médias se sont emparés du sujet avec délectation. La plupart nous ont expliqué que les prix des carburants étaient composés à 60 % de taxes.
Au moment où j’écris ces lignes, la révision de la nouvelle Planification pluriannuelle de l’énergie (PPE), vient encore d’être reportée, et devrait être publiée le 27 novembre 2018, avec plus de trois mois de retard.
Plus de 55 000 ha (quatre fois la taille de Paris !) partis en fumée, 76 morts, plus de 1000 disparus, des quartiers entiers entièrement détruits, le bilan (encore provisoire) des incendies qui ravagent la Californie sont dramatiques. Les images qu’on peut voir sont impressionnantes, mais les commentaires des journalistes sur les causes de ce sinistre se ressemblent comme des documents copié-collés. Bien sûr, la sécheresse, l’étalement des villes, le manque de points d’eau font partie des causes. Sans oublier l’origine criminelle des feux (ce qui est d’ailleurs souvent le cas, en France aussi).
Tous les Français ont en mémoire la célèbre injonction du Président Georges Pompidou à l’un de ses proches : « Cessez d’emmerder les Français« . Même si on déplore son inefficacité actuelle, cette mise en garde est toujours valable aujourd’hui à considérer le flux continu des taxes et des contraintes nouvelles dont ce Gouvernement inonde le pays. Mais insensiblement le problème s’est encore aggravé et les Français ont de plus en plus le sentiment qu’en plus de les « emmerder » (cf. la limitation générale de vitesse à 80 km/h, sans du tout tenir compte de la plus ou moins grande dangerosité de la voie), on les abuse et on leur cache la vérité. À savoir: un pouvoir strictement incapable de maîtriser la dépense publique et qui fait feu de tout bois pour comprimer par tout moyen (dont notamment des prélèvements insensés) le déficit qu’il doit présenter à Bruxelles.
« L’alarmisme est-il justifié au regard de l’état de la science du climat ? »
Vendredi 19 octobre 2018 de 10h à 12h30
Hôtel de l’Industrie
4 place St Germain des prés 75006 PARIS
Dans la cohorte des Cassandre du climat et des bien-pensants, le journal Le Monde cherche toujours à être aux premières loges. Il a dénoncé à nouveau dans son édition des 2/3 septembre derniers les catastrophes de l’été : « incendies records en Californie, vague de chaleur meurtrière au Canada, arrêt de centrales nucléaires en France pour cause de fleuves trop chauds, déplacement d’un million de personnes dans le Kerala en Inde après une mousson inhabituelle ment sévère… ». Pour illustrer son propos, le journaliste Stephane Foucart note que cet été, sur les bords de l’Elbe, une dizaine de « pierres de la faim » sont réapparues, « rappelant, écrit-il, que, pendant de nombreux siècles, la sécheresse fut sœur de la famine ». Une de ces pierres était datée de 1616 et indiquait en allemand « pleurez si vous me voyez ».
C’est un chiffre qui ne fera pas la Une des médias …