Le diagnostic est fait et la France n’a pas besoin de dizaines de remèdes. Il suffit de laisser faire ceux qui connaissent le fonctionnement de l’économie.
Démocratie
Malgré leur omniprésence dans les médias, les Français rejettent massivement les politiques. Le gaspillage d’argent public, l’étatisme et les affaires aggravent cette méfiance. Et si l’on écoutait plus la société civile ?
A-t-on du mal à réformer en France ? Éducation, Santé, Assurance chômage, Logement… accordons aux Français le droit de choisir entre plusieurs systèmes afin de mesurer celui qui répond le mieux à leurs exigences !
Achetez le livre ! Envoyez-le aux élus et aux décideurs politiques !
A-t-on du mal à réformer en France ? Alors, donnons la possibilité aux Français de choisir. Education, Santé, Assurance chômage, Logement… accordons le droit aux Français de pouvoir choisir entre plusieurs systèmes afin de mesurer celui qui répond le mieux à leurs exigences.
Les nominations de Donald Trump montrent clairement sa préférence pour la société civile et pour le rejet du politiquement et de l’économiquement corrects. François Fillon, le candidat de la droite, pourrait s’en inspirer afin de mener à bien les vraies réformes dont la France a besoin.
Le double exécutif et l’impuissance du Parlement sont des handicaps pour la France. Nous sommes le seul pays riche et démocratique avec ce genre d’organisation institutionnelle. Mieux vaudrait supprimer le poste de Premier ministre, se débarrasser de cette « fiction » et donner de vrais pouvoirs au Parlement et à la société civile.
Quand la fin commence à justifier les moyens, c’est la civilisation qui est en danger. Parce que tout alors est permis. Où est la limite entre les aviseurs rémunérés et « La vie des autres ». La mémoire des années noires de l’Occupation suffirait à traiter ces pratiques d’abomination. Ou le souvenir de la Révolution culturelle chinoise qui a institué la délation jusqu’au sein des familles et y instillait le doute sur l’autre.
En France, il y a seulement 11 députés chefs d’entreprise. En Allemagne, 91 et au Royaume-Uni, 103 !
Certaines des propositions du candidat Fillon en matière de décentralisation semblent a priori aller dans le bon sens. L’urgence d’une « autre logique » ne fait aucun doute. Mais M. Fillon doit encore mieux définir les contours d’une politique de la liberté et de la responsabilité en matière de décentralisation.
La démocratie, le libéralisme et l’intérêt général sont trois concepts étroitement liés. Hayek définit la démocratie et le libéralisme en considérant leurs opposés, l’autoritarisme et le totalitarisme : « en conséquence, il est possible, au moins en principe, qu’un gouvernement démocratique soit totalitaire, et qu’un gouvernement autoritaire soit libéral. »[[Hayek F., 1967 (trad. C. Piton, 2007), Essais de philosophie, de science politique et d’économie, chap. XI, p. 248, Les Belles Lettres, Paris.]] Il récuse l’existence de l’intérêt général dont le concept est beaucoup plus vague et que le site officiel vie-publique définit par « l’émanation de la volonté de la collectivité des citoyens en tant que telle »[[http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/approfondissements/interet-general-interets-particuliers.html]].