La conjoncture économique en Europe semble favorable, comme en témoignent les différents chiffres du chômage, anglais, français ou allemands. La croissance du PIB semble être au rendez-vous également, d’Espagne jusqu’en Finlande.
croissance économique
Moins de régulations c’est plus de croissance !
L’article de Jean-Philippe Delsol sur les conséquences de la suppression des réglementations est publié par le quotidien Les Echos dans son numéro du 1er août.
I – UN TAS DE PROMESSES ALLÉCHANTES Il avait promis aux ménages la suppression de la taxe d’habitation pour 80% d’entre eux. Il avait promis aux entreprises la consolidation du…
La vaccination est sûrement déjà obligatoire chez les élus tant les voix contre la confiance accordée au gouvernement ont été peu nombreuses. Que dire aussi d’une partie des médias et du milieu des « spécialistes » dont l’admiration à l’égard du nouveau pouvoir exécutif frôle l’encensement béat ? Pourtant, comme souvent, il y a des lendemains qui déchanteront sans doute.
On peut critiquer le président américain Donald Trump à bien des égards. On peut en revanche difficilement lui reprocher de tenter de faire ce qu’il avait promis en matière de « choc de simplification », comme on dirait de ce côté-ci de l’Atlantique. Durant sa campagne, il avait indiqué que 70 % des réglementations étaient inutiles. M. Trump tente désormais de rationaliser le cadre réglementaire de la bureaucratie de l’État américain ainsi que de certains secteurs de l’économie.
Notre ouvrage Anti-Piketty est sorti aussi dans les librairies américaines. Un beau succès pour l’IREF et une excellente occasion de faire connaître les tromperies de Thomas Piketty de l’autre côté de l’Atlantique.
La campagne présidentielle est décidemment bien affligeante. Comme l’écrivait Nicolas Lecaussin après le grand débat, l’impression est d’être en 1917 et pas en 2017. Un parfum de collectivisme flotte de manière assez nauséabonde, sans que cela émeuve grand monde. Et, au-delà d’une « politique du père Noël » consistant à distribuer toujours plus dans la logique d’un étatisme éculé, il y a un point sur lequel les collectivistes de droite comme de gauche se rejoignent joyeusement : le protectionnisme. Pour Madame Le Pen il est urgent de mettre en place des mesures de « protectionnisme intelligent » ou « réfléchi ». Pour Monsieur Mélenchon il s’agirait d’un protectionnisme « solidaire ».
Le programme économique du président Donald Trump est généralement perçu comme un mélange hétéroclite de mesures protectionnistes, d’allègements d’impôts pour les riches, d’augmentations incontrôlées dans les dépenses d’infrastructures et de réductions antisociales dans les prestations de santé. Priorité à la consommation, tel a été le dogme des décideurs politiques depuis la présidence d’Alan Greenspan à la Fed [Réserve fédérale] ; le plan d’infrastructure de Donald Trump pourrait changer tout cela.
Régulièrement des prévisions concernant la croissance du PIB ou le déficit sont fournies par les économistes de Bercy, du FMI et de quantité d’autres institutions. Et régulièrement ces prévisions généralement « à la virgule près » font sourire non seulement par leur très ambitieuse précision mais par leur fausseté avérée le trimestre ou l’année suivante. Mais toute une « industrie » de la prévision persiste à faire tourner des gros modèles qui prétendent synthétiser l’économie en une série d’équations.
CAC 40 : Les 76 milliards de profits sont-ils des « superprofits » ?
En France, le profit n’a pas bonne presse. Annoncer 76 milliards de bénéfices pour les entreprises du CAC 40, en hausse de 32,6%, est perçu par certains comme une mauvaise nouvelle : des « superprofits » injustifiés, pour ceux qui en sont restés à une vision marxiste de l’économie! Pourtant, on peut s’interroger, car ce redressement des grandes entreprises n’a pas entrainé les mêmes effets positifs en bourse qu’ailleurs : chez nous, l’économie est « malade de la politique » et de ses incertitudes.