Les élections fédérales allemandes auront lieu le 24 septembre. C’est l’occasion de se pencher sur la situation de l’économie allemande, qui est un défi à la pensée économique dominante : alors que le keynésianisme affirme que la relance par le déficit budgétaire réduit le chômage, voici que l’Allemagne, avec un excédent budgétaire record, affiche un chômage au plus bas et une bonne croissance.
croissance économique
Actuellement les start-up sont largement financées par des fonds publics via la BPI. Or, il est permis de s’interroger sur la pertinence de ce modèle de financement typiquement français. A l’instar d’autres pays (Etats-Unis, Royaume-Uni), il serait souhaitable d’opérer un rééquilibrage entre les investissements publics et privés au profit de ces derniers ; l’Etat devrait ainsi intervenir moins directement qu’indirectement par un soutien accru aux investisseurs privés. L’instauration de mesures fiscales ambitieuses permettraient d’inciter davantage ces derniers à financer les start-up. Cette stratégie a d’ores et déjà été adoptée par de nombreux pays pour financer, avec succès, leur écosystème de start-up ; il va sans dire que celle-ci serait plus efficace que les diverses mesures envisagées par le gouvernement, lesquelles apparaissent non seulement insuffisantes mais aussi compensées par d’autres qui sont coûteuses et injustes ; comme celle visant à surtaxer l’immobilier pour contraindre les Français à abandonner celui-ci au profit des start-up.
Moins de régulations c’est plus de croissance !
L’article de Jean-Philippe Delsol sur les conséquences de la suppression des réglementations est publié par le quotidien Les Echos dans son numéro du 1er août.
I – UN TAS DE PROMESSES ALLÉCHANTES Il avait promis aux ménages la suppression de la taxe d’habitation pour 80% d’entre eux. Il avait promis aux entreprises la consolidation du…
La vaccination est sûrement déjà obligatoire chez les élus tant les voix contre la confiance accordée au gouvernement ont été peu nombreuses. Que dire aussi d’une partie des médias et du milieu des « spécialistes » dont l’admiration à l’égard du nouveau pouvoir exécutif frôle l’encensement béat ? Pourtant, comme souvent, il y a des lendemains qui déchanteront sans doute.
On peut critiquer le président américain Donald Trump à bien des égards. On peut en revanche difficilement lui reprocher de tenter de faire ce qu’il avait promis en matière de « choc de simplification », comme on dirait de ce côté-ci de l’Atlantique. Durant sa campagne, il avait indiqué que 70 % des réglementations étaient inutiles. M. Trump tente désormais de rationaliser le cadre réglementaire de la bureaucratie de l’État américain ainsi que de certains secteurs de l’économie.
Notre ouvrage Anti-Piketty est sorti aussi dans les librairies américaines. Un beau succès pour l’IREF et une excellente occasion de faire connaître les tromperies de Thomas Piketty de l’autre côté de l’Atlantique.
La campagne présidentielle est décidemment bien affligeante. Comme l’écrivait Nicolas Lecaussin après le grand débat, l’impression est d’être en 1917 et pas en 2017. Un parfum de collectivisme flotte de manière assez nauséabonde, sans que cela émeuve grand monde. Et, au-delà d’une « politique du père Noël » consistant à distribuer toujours plus dans la logique d’un étatisme éculé, il y a un point sur lequel les collectivistes de droite comme de gauche se rejoignent joyeusement : le protectionnisme. Pour Madame Le Pen il est urgent de mettre en place des mesures de « protectionnisme intelligent » ou « réfléchi ». Pour Monsieur Mélenchon il s’agirait d’un protectionnisme « solidaire ».
Le programme économique du président Donald Trump est généralement perçu comme un mélange hétéroclite de mesures protectionnistes, d’allègements d’impôts pour les riches, d’augmentations incontrôlées dans les dépenses d’infrastructures et de réductions antisociales dans les prestations de santé. Priorité à la consommation, tel a été le dogme des décideurs politiques depuis la présidence d’Alan Greenspan à la Fed [Réserve fédérale] ; le plan d’infrastructure de Donald Trump pourrait changer tout cela.