Des salaires jusqu’à 10 000 euros, la retraite à 53 ans, voire 50 ans, une pension de 40 % plus élevée que dans le privé, un temps de travail largement inférieur à celui de leurs collègues européens, les agents de la RATP ont-ils des raisons de faire grève ? Les usagers et les contribuables savent-ils ce qu’ils payent à la RATP ? Un rapport de la Cour des Comptes dénonce le scandale de la RATP.
contribuables
L’enfer, comme chacun sait est pavé de bonnes intentions. C’est peut-être pourquoi la fiscalité est si souvent à l’image de l’enfer ! A vouloir favoriser chaque catégorie de contribuables, la fiscalité n’en finit pas de se compliquer, et à force de se vouloir plus juste à l’égard de chacun, elle devient de plus en plus injuste à l’égard de tous. La discrimination qui se veut positive s’avère le plus souvent négative. Les exemples en sont nombreux en France comme aux Etats Unis auxquels il nous paraît important d’apporter une attention particulière parce que cette nation où la liberté rendait tout possible est en train de s’enfermer dans les rets du contre modèle social européen et particulièrement français.
Comparée au prix des petites voitures les plus courantes, environ 7.000 euros, la prime de 5.000 euros promise aux acheteurs de voitures électriques est considérable. Même en donnant gratuitement ces voitures, voire en les accompagnant d’une prime, l’Etat est-il capable de lancer ce produit de grande consommation ?
Des résidents français ont le droit de détenir des avoirs à l’étranger et d’y ouvrir des comptes bancaires… à condition de le déclarer à l’administration française. A défaut, ils peuvent être au mieux assujettis à redressement fiscal et à des amendes de 10.000€ par an (depuis 2008), au pire à la confiscation, voire à la prison. En effet une loi du 13 mai 1996 a créé un délit général de blanchiment des fonds provenant d’un crime ou d’un délit englobant les infractions résultant de fraude fiscale ou douanière. Le blanchiment est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 2 500 000 € d’amende.
Les données présentées dans le rapport indiquent que les gouvernements qui ont mis en œuvre des réformes fiscales en ont récolté les fruits sous la forme d’un coup de fouet aux investissements et à la croissance. Là où la pression fiscale est moins élevée, le nombre de nouvelles entreprises et le montant des investissements est le plus élevé.
Tout n’est sans doute pas encore joué, mais, sans grande surprise, on peut d’ores et déjà percevoir les grandes lignes du paysage des paradis bancaires de demain.
L’offensive sans précédent menée par quelques dirigeants de pays à forte taxation contre le secret bancaire aura certaines des conséquences qu’ils en attendaient.
Déjà, plusieurs, parmi les pays qui défendaient le mieux, en Europe, l’obligation de secret des banques au bénéfice de leurs clients, ont dévoilé la nature des concessions qu’ils seraient disposés à faire, dans le cadre d’une solution de compromis.
L’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) aura été d’un rapport limité en 2008 : 3,8 milliards d’euros contre 4 milliards d’euros en 2007. Il frappe néanmoins de plus en plus de contribuables. En 2008, 565 000 foyers ont été assujettis à l’ISF, contre 518 000 en 2007 et… 300 000 en 2003. Le nombre de redevables a été multiplié par 4 depuis 1997. Certes, la plupart de ces contribuables ne paie qu’une contribution réduite : la très grande majorité des assujettis se situe dans les 2 premières tranches (patrimoine jusqu’à 2,5 millions d’euros) : 497 000 sur 565 000 déclarants.
La nouvelle majorité d’Angela Merkel pourrait changer la face fiscale de l’Europe. En effet, dans sa dernière phase, le thème essentiel de la campagne de la CDU et du FDP a été la baisse des impôts et des dépenses publiques. Beaucoup de gouvernements européens s’engagent visiblement dans cette voie. A quand le tour de la France ? Commentaires de Jacques Garello, administrateur de l’IREF et de Jean Yves Naudet dans la Nouvelle Lettre (numéros 1009 et 1010).
A l’occasion des élections sénatoriales, rappelons que, quel que soit le groupe politique auquel on appartient, le statut de sénateur est la meilleure assurance vie qu’on puisse avoir.
Un représentant de l’IREF s’est rendu à la Fête de l’Humanité qui a eu lieu du 11 au 13 septembre dernier. Il a observé les communistes défendre leurs idées les plus criminelles tout en faisant appel aux méthodes du marché.