La Tribune de Jean-Philippe Delsol consacrée au pillage d’Etat est publiée par le magazine Valeurs Actuelles (16 octobre).
cahuzac
Quel est le point commun entre les socialistes Claude Bartolone, Pierre Moscovici, Jérôme Guedj, l’UMP Xavier Bertrand, le Vert Daniel Cohn-Bendit, les Front national Marine le Pen et Florian Philippot et la revue Marianne ? C’est l’antilibéralisme ! Tous ont trouvé le remède parfait à la situation économique désastreuse de la France : plus d’interventionnisme et moins de libertés économiques.
L’étalage des patrimoines peut-il moraliser la vie politique ? Il confirme que nos ministres ont fait carrière dans la politique, ignorant la « France d’en bas », le secteur privé et l’entreprise. La vraie moralisation consisterait à supprimer les privilèges des syndicats et de la fonction publique, à libérer l’entreprise et l’école.
Voici lancée une nouvelle et grande offensive contre les paradis fiscaux. Mais il y aura exil fiscal aussi longtemps que l’impôt sera confiscatoire et arbitraire, comme c’est le cas en France. Ne ferait-on pas mieux de proposer une amnistie fiscale? Beaucoup d’exilés y seraient sensibles compte tenu de la police fiscale qui s’organise au niveau européen.
Il y a l’affaire Cahuzac bien sûr, cette comédie dramatique au sommet. Mais elle n’est en définitive que le symptôme d’un mal endémique. C’est le bouton de fièvre d’une société corrompue par le rôle croissant de l’Etat, par son excroissance.
La fiscalité est source de pouvoir, de clientélisme, mais aussi de corruption. Elle est également le levier le plus facile de la politique économique et financière. Au lieu de l’employer à hue et à dia, il serait temps de la ramener à sa juste place.
90 minutes , c’est le temps dont disposaient le 7 septembre les membres de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale pour prendre connaissance, amender éventuellement et adopter (surtout) le…