La nouvelle est passée inaperçue. Aux Etats-Unis, les recettes fiscales fédérales ont été de 171 milliards de dollars en février, selon le Congressional Budget Office (Bureau du budget du Congrès). C’est 10 % de plus que les recettes encaissées au mois de février 2018.
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Le Brexit est source d’incertitudes politiques et économiques aussi bien au Royaume-Uni que dans l’Union européenne. La perspective de plus en plus probable d’un « no-deal » renforce les inquiétudes sur la situation post-Brexit. L’UE aurait autant, voire plus, à perdre que le Royaume-Uni. Et nous pouvons déjà l’observer à l’heure actuelle.
Bien sûr, il fallait bien que le gouvernement prenne des mesures pour stopper les débordements inutiles. Il a donc décidé de dépenser encore de l’argent public, plus de dix milliards d’euros sans doute, pour tenter de satisfaire à la grogne des gilets jaunes. Ce qui risque de peser sur l’économie. Pourtant, les premiers gilets jaunes, avant d’être récupérés par l’extrême gauche, demandaient moins de servitude fiscale plutôt que plus d’aide sociale ; ils voulaient vivre de leur travail plutôt que de prébendes publiques. Le résultat obtenu sera à l’inverse de celui qui était espéré.
Pourquoi s’étonne-t-on encore du très fort sentiment anti-européen parmi les peuples de notre continent ? Quand on voit comment agissent ceux qui représentent Bruxelles, il y a de quoi s’interroger. La réaction des commissaires européens au Brexit par exemple est symptomatique. Les tractations s’éternisent, Michel Barnier étant – jusqu’à maintenant – inflexible, même sur une possibilité de « marché unique à la carte » qui, selon des économistes, aurait convenu aux deux parties. Bon ou mauvais, le Brexit a été voté par référendum, il faut l’accepter tant que les Anglais n’y renoncent pas eux-mêmes.
2 255 316 000 000 €, c’est le montant de la dette qui sera transmise à nos enfants. Impossible de concevoir un tel montant. Cela représente 33 567 € par Français. Une fatalité ? Nos voisins européens nous montrent que non.
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié dans le quotidien l’Opinion (10 octobre). Lire.
PLF 2019 – Communication versus finance, il faut choisir !
Dans ce projet de loi de finance 2019, le ton est donné d’emblée. Il est titré « Soutenir le travail, investir pour l’avenir », ce qui suggère une vision interventionniste et étatiste de la politique là où l’on attend un budget engageant le reflux de la puissance de l’Etat. Immédiatement après, dans l’introduction, on peut lire que 2018 marquait la fin de la « dégradation de nos comptes publics, là où le gouvernement stoppait la progression de la dépense publique et entamait la baisse des prélèvements obligatoires. »
La dépense publique française par habitant est supérieure de 67,8% à celle de l’Allemagne
Le projet de loi de finances pour 2018 prévoyait des dépenses nettes de l’État français de 386,3 milliards d’euros, et des recettes nettes de 302 milliards d’euros. Le projet de budget pour 2019 prévoit des dépenses en hausse de 25 Md€, soit un montant qui serait fixé à plus de 410 Md€.
En Allemagne, le budget 2018 était de 343,6 Md€ et celui de 2019 est prévu à 356,8Md€, mais avec un déficit nul après que trois années d’excédent ont permis d’accumuler une réserve budgétaire de 24Md€.
Le Medef a parlé de tambouille comptable à l’annonce des principales mesures du prochain budget de l’Etat. Il s’agit pour le moins d’une petite cuisine. Les pensions de retraite, les allocations familiales et les APL baisseront puisqu’elles seront rehaussées de 0,3% en 2019 quand l’inflation attendue est de l’ordre de près de 2%. Ce sont donc une fois encore les retraités et les familles qui vont trinquer.
La situation en Italie permettra-t-elle de repenser l’Union européenne ?
L’article d‘Enrico Colombatto sur l l’impact des élections en Italie est publié par Le Figaro dans son édition du 2 juin. Lire l’article.