Le projet de loi de finances pour 2018 prévoyait des dépenses nettes de l’État français de 386,3 milliards d’euros, et des recettes nettes de 302 milliards d’euros. Le projet de budget pour 2019 prévoit des dépenses en hausse de 25 Md€, soit un montant qui serait fixé à plus de 410 Md€.
En Allemagne, le budget 2018 était de 343,6 Md€ et celui de 2019 est prévu à 356,8Md€, mais avec un déficit nul après que trois années d’excédent ont permis d’accumuler une réserve budgétaire de 24Md€.
budget
Le Medef a parlé de tambouille comptable à l’annonce des principales mesures du prochain budget de l’Etat. Il s’agit pour le moins d’une petite cuisine. Les pensions de retraite, les allocations familiales et les APL baisseront puisqu’elles seront rehaussées de 0,3% en 2019 quand l’inflation attendue est de l’ordre de près de 2%. Ce sont donc une fois encore les retraités et les familles qui vont trinquer.
La situation en Italie permettra-t-elle de repenser l’Union européenne ?
L’article d‘Enrico Colombatto sur l l’impact des élections en Italie est publié par Le Figaro dans son édition du 2 juin. Lire l’article.
L’Etat français continue à dépenser. Selon Eurostat, le ratio de dépenses publiques français est le plus élevé d’Europe, dix points au-dessus de la moyenne européenne et douze points au-dessus de l’Allemagne ou les Pays-Bas.
La dette : les leçons économiques et budgétaires des pays membres de l’UE à la France
La nouvelle est tombée le 1er janvier 2018, venant de la Fédération allemande des contribuables : la dette allemande recule de 78€ par seconde. Ce résultat est le fruit de réformes structurelles et d’une culture budgétaire dont la France devrait prendre de sérieuses leçons.
Jean-Philippe Delsol est l’invité (1er décembre) de l’émission 24hPujadas sur LCI pour analyser le discours et les actes du président Macron. Voir l’émission.
Fort loin des promesses du candidat de droite, mais sentant pourtant la nécessité électorale d’un marqueur de sa volonté de réduire la dépense publique, le programme Macron avait prévu la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires – 50 000 pour l’État, 70 000 pour les autres collectivités publiques – sur toute la durée du mandat présidentiel.
Les projets fiscaux d’Emmanuel Macron et son gouvernement sont-ils à la hauteur des enjeux économiques et budgétaires de la France ?
Si les projets de loi en cours de discussion au parlement (PLF et PLFSS) semblent globalement dans la bonne direction, ils procèdent d’avantage de la méthode des petits pas que d’une véritable ambition transformatrice. Il s’agit de quelques gouttes d’eau retirées de l’océan au rythme de l’évolution des espèces, serait-on tenté d’ajouter. Certaines mesures vont même carrément à contresens de ce qu’il faudrait faire. Explications.
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2018 est actuellement discuté à l’Assemblée nationale ; et force est de constater que, comme les précédents PLF, ce dernier contient plusieurs mesures aberrantes. Petit florilège.
La mise sous tutelle de cet organisme ne résoudra pas la question de son (in)utilité. Il est fort probable que l’économie française se porterait mieux sans ses propositions.