La situation des banques espagnoles ne peut masquer les difficultés que traverse le secteur bancaire dans le monde entier, et surtout en Europe. Pour se recapitaliser, les banques vont-elles se dégager de leurs activités traditionnelles de crédit ? Question soulevée par Lucas Léger, chercheur à l’IREF.
Banques
C’est un essai de révisionnisme historique et économique. Le professeur Florin Aftalion nous fait revivre les évènements des années 1930 sous l’angle de l’analyse économique. Et l’on comprend que la réalité n’a rien à voir avec la fiction que les étatistes nous racontent. Non, le New Deal n’a pas été une bonne chose pour l’Amérique mais une catastrophe pour son économie.
La compétitivité dépend essentiellement du coût du travail. La compétitivité permet d’élargir ses parts de marché et d’éviter les licenciements ou délocalisations. Les entreprises françaises sont moins compétitives et le chômage est plus important qu’en Allemagne.
Dès qu’une banque – surtout si elle est américaine – annonce des pertes, les hérauts de la régulation financière se mettent à crier au loup. Les pertes de 2 Mds…
Ces marchés tant décriés permettent à l’Etat français de payer ses dépenses courantes. Deux tiers de la dette publique française sont détenus par des prêteurs étrangers. Le taux exigé est d’un point supérieur à celui dont bénéficient les Allemands : différence représentant 20 milliards d’euros. De quoi mettre le nouveau pouvoir au pied du mur .
Quand l’économie ne tourne pas bien, on s’en prend aux autres. La Banque Centrale Européenne fait partie de ceux-là (avec la mondialisation, les banquiers, les riches, les Américains, etc…). Pour…
Voici une banque qui, selon les ennemis du « monde de la finance », aurait dû être irréprochable. Consacrée exclusivement aux collectivités locales et à l’argent public, elle aurait pu…
Châtier les Français qui quittent le pays pour des raisons fiscales : les candidats s’en occupent activement ! Leur préoccupation n’est pas seulement financière, puisqu’il existe avec des pays comme la Suisse des accords de remboursement des impôts. Leur volonté est d’imposer une morale d’Etat : cette menace contre la liberté individuelle est dénoncée par Maître Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste administrateur de l’IREF.
21 milliards ! C’est le montant des pertes propres de Dexia, auxquels il faut ajouter 10 milliards à la charge des contribuables.
C’est pire que le Crédit Lyonnais, jusqu’ici symbole de l’échec de l’intervention de l’Etat dans le secteur bancaire. Car Dexia n’avait rien d’une banque privée. Consacrée au financement des collectivités locales, elle est détenue par trois Etats : la Belgique, la France et le Luxembourg. Des garanties parfaites. Pourtant, la banque ne cesse d’accumuler les pertes et de s’enfoncer dans la crise. Dès l’automne 2008, les Etats actionnaires interviennent et injectent 6,4 Milliards d’euros (l’argent des contribuables). Depuis, les mauvais résultats se succèdent et on découvre même les connivences financières de la banque avec le système Madoff. Nouvelle intervention des Etats en octobre 2011 pour injecter plus de 4 Milliards. Malgré cela, la faillite bancaire est inévitable. Bizarrement, aucun responsable n’est désigné malgré les dizaines de milliards de pertes. Serait-ce parce que les Etats sont aussi en cause ?
Il a été au journal « Le Monde » et maintenant il écrit une chronique dans « Le Point ». Il a reçu de la part de l’ALEPS le prix du « journaliste libéral ». En France, c’est un « spécimen » trop rare pour ne pas en parler : Pierre-Antoine Delhommais défend le libéralisme économique. Dans une de ses dernières chroniques (2 février), il dénonce l’attitude « affligeante » des politiques qui n’ont rien compris à la crise et s’en prennent aux banques et aux marchés financiers.