L’immigration est devenue la préoccupation principale de la plupart des politiques, surtout ceux qui courent après les voix du Front national. Le problème est bien réel et personne, sauf les inconscients, ne peut le nier. Sauf qu’on lui attribue des conséquences imaginaires et des causes inexistantes.
Allemagne
Depuis de nombreuses années, nos gouvernements ont choisi de favoriser les énergies renouvelables, en particulier- l’éolien. En dépit d’un bilan plus que mitigé en termes de rentabilité et d’efficacité, la plupart des pays continuent à subventionner cette énergie. Que ce soit en Allemagne, au Danemark, en Chine ou encore aux Etats-Unis, elle ne survit que grâce aux subsides des Etats.
Le rapport franco-allemand, révélé la semaine dernière, a fait beaucoup de bruit. Beaucoup de bruit pour rien. Hormis la démarche inédite : établir des stratégies économiques en concertation avec l’Allemagne est en soi une excellente initiative, qui permet de ressouder le couple franco-allemand et de confirmer que leur avenir économique est lié ; aucune proposition concernant la France n’est fondamentalement innovante. La presse martèle les « mesures chocs » du Rapport Pisani-Ferry / Ederlein. Mais où sont ces propositions chocs ? Assouplir le droit du travail, introduire une dose de flexibilité sur le marché du travail, réduire les dépenses publiques : Rien de très neuf ! Ces thèmes alimentent le débat public depuis plusieurs années maintenant. Seule la proposition du gel triennal des salaires mérite que l’on s’y attarde.
Attractivité entrepreneuriale : la France à la 31ème place
La Banque mondiale vient de publier (29 Octobre) son Indice annuel « Doing Business 2015 » qui classe les pays en fonction de l’attractivité entrepreneuriale. L’Indice répertorie 189 économies selon leurs résultats dans 10 catégories. Pour quel classement ? L’Allemagne se trouve au 14ème rang, le Royaume-Uni au 8ème et les Etats-Unis au 7ème. Et la France ? Elle est descendue à la 31ème place, juste au-dessus de la moyenne des pays membres de l’UE.
Le président du MEDEF, Pierre Gattaz, a eu l’énorme courage de proposer que la France sorte de la Convention 158 de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) qui interdit de licencier un salarié sans motif. Bien entendu, cette proposition a déclenché l’ire des syndicats malgré l’argumentation du patronat qui démontre que la suppression de ce frein pourrait créer des centaines de milliers d’emplois. Mais quelle est la réalité de cette Convention et comment ça se passe dans les autres pays qui ne l’ont pas signée ?
460 millions d’euros, c’est l’augmentation quotidienne de la dette publique française
La dette publique française s’élevait au 30 juin 2014, à 2.023,7 milliards d’euros, c’est 83 milliards de plus qu’au 30 décembre 2013.
Le quotidien Le Républicain Lorrain (25 octobre) rend compte de la conférence de Nicolas Lecaussin consacrée à l’antilibéralisme et organisée par l’AGEME devant plus de 350 personnes. Lire. Documents joints
Le 8 octobre avait lieu le Troisième Sommet Européen pour l’Emploi des Jeunes, réunissant les chefs d’Etat et de Gouvernement. Le chômage des jeunes de moins de 25 ans est de 22% dans l’Union Européenne.
Pour une fois, c’est la France qui mène face à l’Allemagne… Il s’agit en effet du nombre de ministères : 6 de plus en France ! Car en Allemagne, il…
La dette publique de la France, c’est :
2.023,7 milliards d’euros au 30 juin 2014
95,1% du PIB au 30 juin 2014 et une estimation de 97% du PIB pour 2015
Plus de 45 milliards d’euros d’intérêts par an, soit plus de 7 fois le budget de la justice
Une charge d’intérêts de presque 700€ par Français et par an, dont un tiers est issu de nouveaux prêts
Plus de 30.600 euros par Français
Une augmentation de 1.300€ par an et par Français