Au prétexte d’« économies » le gouvernement a lancé une nouvelle vague d’impôts. Les contribuables en seront-ils conscients ? Les techniciens, eux, ne s’y trompent pas. Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, passe en revue les dispositions de la loi de finances 2011 présentée au Parlement , qui se traduiront par des charges fiscales accrues, arbitraires et nocives pour la « sortie de crise ».
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Pour que « les agriculteurs sachent à l’avance ce qu’ils vont gagner » la nouvelle « Loi de Modernisation de l’agriculture » les engage (ou les oblige) à signer des contrats d’approvisionnements annuels à prix fixes. Est-ce souhaitable ? Question posée par Michel Gâche, chercheur associé à l’IREF.
Le métro de Paris est rempli d’affiches publicitaires concernant une exposition consacrée aux aliments. Le principal sponsor de cette manifestation est le ministère de l’Agriculture et de la Pêche dont le nouveau slogan est : « Le Ministère de votre Alimentation ». Cela veut dire que les fonctionnaires de cette administration décident de ce qu’on doit manger ou pas. Cette mission rappelle les caractéristiques des sociétés totalitaires où tout est entre les mains des gouvernants, du parti et de la machine étatique.
S’agit-il d’un revenu mensuel ? Non, mais d’un pur gaspillage. A Poligny, le président Sarkozy a annoncé (sans aucune consultation parlementaire) une aide de 1,65 Mds d’euros à l’agriculture. Dans un contexte économique extrêmement difficile et avec un Etat en faillite, on peut déjà se demander comment le président obtiendra l’argent nécessaire pour le redistribuer aux agriculteurs. Mais ce serait mieux encore de savoir à quoi servira cet argent. Car cette somme équivaut à 2 750 euros par exploitant agricole*.