On ne sera pas étonné d’apprendre que Thomas Piketty est contre la réforme des retraites portée par Emmanuel Macron et Élisabeth Borne. L’un des arguments avancés par lui est que les ouvriers et les employés, ayant une espérance de vie inférieure à celle des cadres, vont pâtir du report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Selon l’INSEE, l’espérance de vie des hommes aujourd’hui âgés de 35 ans diffère selon la catégorie socio-professionnelle (CSP) à laquelle ils appartiennent : de 84 ans pour un cadre, elle tombe à 77,6 ans pour un ouvrier. Un ouvrier ou un employé se trouverait donc lésé par rapport à un cadre du fait d’une durée de retraite potentiellement inférieure. Ce devrait donc justement être un argument supplémentaire en faveur du passage d’un système de retraite par répartition à un système par capitalisation, comme le préconise depuis longtemps l’IREF ! La capitalisation permettrait en effet aux actifs de prendre leur retraite à l’âge qu’ils veulent, au lieu d’être contraints de travailler jusqu’à un âge imposé à tous par la loi. Chaque actif, quelle que soit sa CSP, cotiserait ainsi pour sa propre retraite et non celle des autres, à la caisse de retraite privée de son choix, devenant ainsi le seul bénéficiaire du rendement escompté. Thomas Piketty se rend-il compte qu’il donne ici de l’eau au moulin du système par capitalisation ?
Pour lui, la solution serait de taxer à 50% les 500 plus grosses fortunes de France, ce qui engendrerait, nous dit-il, un gain de 400 milliards d’euros. Comme si les « riches » n’étaient pas déjà suffisamment taxés comme ça dans notre pays ! L’IREF n’a cessé de le dire : ce sont les riches qui créent les emplois. Or la part des riches dans la population française n’a cessé de baisser depuis dix ans, passant de 8,6% en 2010 à 7,1% en 2019. Probablement entre autres parce qu’ils sont incités à quitter la France pour vivre dans un pays où le système fiscal, moins confiscatoire, les laisse davantage libres de disposer de leur fortune.
7 commentaires
Le plus grand des problèmes est que la majorité des Français ne travaillent plus et l’exemple on le trouve tous les jours devant nos yeux et commencent par les services publics. Un exemple en promenant avec mon chien je passe à travers une petite forêt ou le département coupe du bois 3 semaines déjà et le bois n’est pas encore en-dehors de la forêt ni coupé en tronçons de 1 m et cela avec 8 personnes plus un chef ! travail qu’une entreprise privée à laquelle le département fait une concurrence déloyale va mettre 8 jours à 2 personnes pour faire un tel chantier.
Sans oublier que ceux du département sont équipés comme aucune entreprise privée ne peut se le permettre et vend le bois moins cher que le marché. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres et on veut faire de la France un pays dynamique ! bien au contraire cela se voie au point ou ceux qui triment ne recherchent que l’identique. Et maintenant parce que la situation est d’une gravité hors normes, le seul remède trouvé par les politiques est de piller ce qui reste en état dans cette République, les caisses de retraite du privé. L’objectif est de faire payer le privé dans des fonds de pension pour leur retraite tout en conservant les prélèvements existants pour financer les rentiers de la République et ceux venus d’ailleurs pour bénéficier des bienfaits de la République dont le nombre ne cesse de croître avec pour eux des rentes hors normes. Reste aussi le choix des fonds de pension qui restent vulnérables ou la République ne va pas se retenir pour les taxer tout en étant à la solde du monde financier qui ne se gênera pas non plus de piller ces caisses un jour ou l’autre ou pour ceux qui ont un peu de chance une dévaluation monétaire sans précédent qui risque fort d’arriver compte tenu de l’endettement de la République qui est hors normes si on prends en compte la réalité de la situation soit la dette officielle, celle hors bilan, celles des collectivités locales et celles des entreprises publiques ou parapubliques comme la RATP, SNCF, EDF, etc. Essayez de faire le compte des rentiers et profiteurs de la République ainsi que des dettes et vous aurez par une simple évaluation que la situation est insoluble quel que soient les réformes et le pillage de la population ce qui n’empêche pas les Politiques et gouvernances de jouer aux Rois et Seigneurs pour montrer leur incompétence au monde entier ni de festoyer et de s’amuser lors des prochains JO.
Il n’a rien compris l’économiste!
Il faut moins taxer le patrimoine qui généralement est le fruit du travail des générations antérieures.
Il faut plus taxer les revenus, surtout les profits exagérés
PhB
Les grosses fortunes sont le plus souvent la conséquence de valorisations boursières qui ont fortement augmenté, conséquence des très bonnes performances des entreprises concernées, lesquelles alimentent la spéculation des marchés par le jeux des anticipations.
Taxer à 50% ces grandes fortunes reviendrait à les contraindre à vendre une partie des actions qu’ils détiennent de leur entreprise , se traduisant probablement par une baisse du cours de l’action, avec le risque de voir l’entreprise se faire racheter par des investisseurs ou concurrents étrangers.
Les biens personnels (immobilier, oeuvres d’art, yatch, avion…) que détiennent ces grandes fortunes sont certes très élevés, mais ne représentent le plus souvent qu’une petite part de leur fortune, laquelle est essentiellement en actions.
Mais pourquoi donne-t-on encore du crédit à la parole et aux écrits de Môssieur PIKETTY ? Ne nous souvenons pas des erreurs – (voulues ou non) dans ses analyses économiques ?…
Encore lui ! Non mais quel crétin ce Piketty ! IL FAUT BAISSER LES DÉPENSES PUBLIQUES DE 70 % du PIB A 30 % du P.IB. et ne surtout pas faire fuir les investisseurs et les entrepreneurs qui prennent tous les risques en les taxant encore plus. Le seul risque pris par Piketti est de devenir de plus en plus con !
Il faut une France avec CENT MILLIARDAIRES et non pas sans milliardaires!
Ce sont eux qui créent les richesses et l’ETAT aujourd’hui n’a qu’un rôle de redistribution massif à travers une fiscalité devenue illisible et incompréhensible au commun des mortels !
Si l’incongruité n’était pas remboursée par l’assurance maladie, monsieur Thomas Piketty, là comme ailleurs, terminerai sur la paille….
Mais il y a des maladie qui n’ont pas de remèdes…!
Dommage !