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Pourquoi le socialisme a-t-il le vent en poupe chez les jeunes Américains ?

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Ce n’est pas nouveau, les jeunes Américains (18 à 34 ans) ont tendance à voter à gauche, en particulier en faveur des candidats appartenant au camp du “progressisme” comme Kamala Harris. Un sondage de l’institut de recherche Pell Center montre que 57 % des jeunes préfèrent Harris tandis que 26 % choisissent Donald Trump. Sachant que Kamala Harris a une ligne politique encore plus à gauche que le sénateur socialiste Bernie Sanders… Faut-il y voir une pure adhésion idéologique ? Andy Kessler, un investisseur américain, serait plus nuancé. Selon lui, l’attrait pour l’État-providence chez les jeunes Américains s’explique aussi par un conditionnement dès l’école, où les idées socialistes gangrènent.

Cet investisseur remarque que, dans certains établissements scolaires, des sujets comme le recyclage prennent plus de place que des enseignements scientifiques fondamentaux, comme la biologie cellulaire. Les fantasmes socialistes, comme l’effacement des prêts étudiants ou la gratuité des soins, sont parfois présentés comme une évidence. Il pointe du doigt les enseignants et professeurs qui, d’après lui, transmettent une aversion pour le capitalisme, la réussite individuelle et le travail acharné au profit d’une culture de la dépendance et de l’assistanat. D’après Andy Kessler, ces idées contribuent à une perte d’ambition et à une montée du pessimisme chez les jeunes, qui sont de plus en plus nombreux à hésiter à fonder une famille à cause du climat et des perspectives économiques moroses. Certes, de jeunes entrepreneurs américains veulent « sauver la planète » à travers des startups « durables », mais ils n’ont pas forcément intégré les fondamentaux économiques comme la productivité ou la rentabilité.

En définitive, même si de jeunes Américains peuvent avoir un jugement acerbe sur la société dans laquelle ils vivent, ils manquent souvent de solutions viables pour l’améliorer et ne comptent que sur des mesures étatiques. Il reste pourtant tant de choses à inventer : des médicaments, l’immunothérapie, la fusion nucléaire, la robotique humanoïde, des voitures volantes… Dans une conclusion très randienne, Kessler oppose les jeunes qui s’intéressent à ces sujets, qui travaillent dur et qui sont productifs, et le collectif, le village qui préfère vivre du labeur des autres et se plaindre que l’aumône n’est pas assez importante.

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