Plus préoccupés par le progressisme et par la taxation des riches que par les réformes économiques, presque tous les Démocrates ont oublié les bases du succès américain. Pour se souvenir, il leur suffirait de se remémorer ce qui s’est passé durant la présidence démocrate de Bill Clinton (1993-2001). Au cours des huit années de l’administration Clinton, la croissance réelle annuelle du produit intérieur brut a atteint en moyenne 3,8%, tandis que l’inflation a été en moyenne de 2,6%. Le nombre d’emplois a augmenté de 22,9 millions, soit près de 239 000 emplois créés par mois, la plus rapide augmentation jamais enregistrée pour une présidence de deux mandats. Le chômage est passé de 7,3% en janvier 1993 à 3,8% en avril 2000 avant de remonter légèrement à 4,2% à la fin du deuxième mandat du président Clinton. Corrigé de l’inflation, le revenu réel médian des ménages a augmenté de 13,9%. Les dépenses fédérales en pourcentage du PIB sont passées de 21,2% à 17,5%, et la dette fédérale en pourcentage du PIB est passée de 61,4% à 54,9%.
M. Clinton a fait adopter par le Congrès l’Accord de libre-échange nord-américain malgré les objections d’une majorité d’élus de son propre parti. Il a préféré la liberté du commerce au protectionnisme et a baissé la taxation sur les plus-values (de 28 à 20%). Les emplois manufacturiers ont augmenté pendant les huit années de la présidence de Clinton. Les gains moyens des revenus des ménages ouvriers ont été aussi importants que la moyenne nationale. Les revenus des ménages blancs ont augmenté en moyenne de 13,9%, mais les ménages des minorités ont gagné encore plus : 22% pour les Hispaniques et 31,5% pour les Noirs. Une présidence qui devrait servir d’exemple à Joe Biden.
2 commentaires
Sauf que l’accord de libre échange de l’ALENA a appauvri le Mexique, surtout son agriculture, d’où la ruée de migrants vers les Etats Unis.
Pas vraiment…Ce sont leurs politiques qui les appauvrissent..La ruée des migrants n’est pas nouvelle, elle a été accélérée par des mesures favorables en faveur des migrants qui arrivent à entrer