Le petit royaume du nord de l’Europe fait face depuis plusieurs semaines à une vague de violence dans les banlieues défavorisées des grandes villes, majoritairement peuplées d’immigrés non européens. Il faut dire que la Suède a été un pays particulièrement ouvert ces dernières années puisque sa population d’origine étrangère a crû de 80% en 20 ans et représente maintenant 20% des habitants.
Aujourd’hui, les Suédois payent les conséquences de cette immigration incontrôlée puisque des centaines de gangs, regroupés par nationalité, se sont constitués et font régner la terreur dans un pays peu coutumier du fait.
Ces violences urbaines ont principalement commencé après que la Suède a accepté la tournée dans le pays de Rasmus Paludan, fondateur du parti Ligne dure, dont la spécialité est de brûler des corans. Si l’acte est parfaitement critiquable, il est cependant légal en Suède et défendu par toute la classe politique, y compris par la gauche, au nom de la liberté d’expression. De fait, la seule venue de Paludan ne saurait justifier une vague d’émeutes qui a fait des dizaines de blessés. Des écoles ont été incendiées et des voitures brûlées.
La première ministre Magdalena Andersson, dans un discours plein de lucidité, a reconnu que l’État avait échoué dans sa politique migratoire et a estimé que l’immigration avait engendré une société parallèle et des gangs violents. Elle a réaffirmé la volonté de son gouvernement de resserrer la vis sur l’accueil des immigrés et a annoncé un grand plan national pour lutter contre la criminalité, notamment chez les jeunes. Un tel discours de lucidité peut surprendre vu de France tant le sujet y reste tabou. Mais ne faut-il pas voir les évènements en Suède comme un avertissement sur le propre devenir de la France ? Le royaume scandinave a le mérite de chercher à remédier au problème là où la France en occulte les causes et s’étonne des conséquences.
2 commentaires
Les mêmes causes produisant les mêmes effets il n’est pas certain qu’une « guerre civile » n’est pas à notre porte; et là…………
Au moins, il y en a qui reconnaissent leurs erreurs. Ce n’est pas le cas de la France qui n’a toujours pas reconnu SA responsabilité dans la 2ème guerre mondiale. Alors une dérisoire guerre civile, pas de souci à l’horizon…