Le couperet est tombé sur l’aide au développement : dans le cadre de la coupe budgétaire de 10 milliards d’euros, il est le département d’Etat le plus touché, avec une baisse de 13% de son budget. Holà les ONG et les autres acteurs du secteur, a-t-on augmenté votre budget dans des proportions folles depuis six ans pour ensuite leur expliquer que l’argent ne tombe pas du ciel ?
Il faut dire que l’utilisation des quinze derniers milliards accordés par l’Agence française de développement (AFD) ces dernières années revêtait une importance cruciale, comme en témoigne sa rubrique « Changer la donne », qui met en lumière « les hommes et les femmes qui portent les projets accompagnés avec l’AFD et œuvrent en faveur du développement durable ». On découvre ainsi Mariusca Moukengue qui promeut « le slam pour guérir et s’épanouir ».
Que peut-on encore espérer faire avec les sous restants ? Des broutilles, vous dis-je : verser encore 2 500 milliards d’euros à l’Afrique d’ici 2030 pour financer sa transition climatique par exemple. Colin Bermingham, économiste à la Banque européenne d’investissement justifie : « Le continent dépend largement des financements externes pour les initiatives climatiques. Les données de la CPI montrent que 90% des investissements liés au climat ont été financés par des entités étrangères ». Les banques multilatérales de développement sont les principaux acteurs de ce financement, et l’AFD est le premier partenaire financier bilatéral de la Banque africaine de développement.
La secrétaire d’Etat chargée du développement a proposé cette semaine une nouvelle orientation : « Sortir de son pré carré africain », c’est-à -dire cesser de financer en priorité les anciennes colonies africaines pour investir l’Afrique lusophone ou anglophone. La raison : le rejet important que la France connait dans ces régions et duquel on peut tirer les mêmes conclusions qu’avec les politiques de la ville : ce n’est pas en déversant des milliards qu’on fait aimer notre pays…
1 commenter
Mal informé on en est déjà à 20 Milliards et on n’est que début Mars ! Regardez le train de vie de l’Etat et des collectivités locale et vous verrez tout de suite que cela ne sera que le quart de la coupe à faire et s’il n’y a pas de coupe possible ce qui est le cas car ces mafieux de la politique ne sont pas prêts à réduire leurs grasses vies ce seront une fois de plus les taxes qui vont flamber. Mais hélas peut-être pire, toutes les portes se ferment sauf celle d’un conflit majeur pour nettoyer les ardoises des gauchos qui se sont bien engraissés depuis Mitterand